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Bir El Djir, Sidi El Bachir et Es-Seddikia: Plus de 500 constructions illicites rasées en deux jours

par S. M.

  Plus de 500 habitations illicites érigées récemment à Sidi El Bachir (Bendaoud), Bir El Djir et Haï Es-Seddikia (Gambetta) ont été rasées dans deux jours (29 et 30 juillet) par les services de la wilaya avec le soutien des services de sécurité, a-t-on appris hier de la cellule de communication de la wilaya.

La première opération menée à Douar Bendaoud a permis la démolition de 473 baraques en voie de construction sur un terrain agricole.

Il s'agissait de 133 baraques en voie de finition, 220 autres (fondations) et 120 autres en phase de terrassement. Les 473 baraques ont été construites au courant du mois de juillet, précise-t-on. La wilaya a mobilisé tous les moyens humains et matériels pour réussir cette opération qui a été encadrée par les services de la Gendarmerie nationale afin d'éviter tout débordement.

Les occupants de ces baraques avaient été mis en demeure pour quitter les lieux dans les plus brefs délais, mais certains avaient continué de faire la sourde oreille. Ils ont été finalement délogés manu militari par les services de gendarmerie. Aucun incident majeur n'a émaillé cette opération de démolition. La présence imposante des gendarmes a dissuadé les plus récalcitrants. La deuxième opération de démolition des constructions de fortune a été menée au secteur urbain Es-Seddikia (ex-Gambetta) et plus précisément à Carteau (Ravin blanc).

Cette opération s'est soldée par l'éradication de 35 baraques érigées récemment sur les décombres de l'ancien bidonville du Ravin blanc. Les squatters avaient détourné plusieurs lots de terrain aux abords de la route du Ravin blanc pour construire des maisons en dur. Des associations avaient saisi la semaine écoulée le chef de l'exécutif pour exiger la démolition de ces baraques. Ces opérations de démolition interviennent quelques jours seulement après celle menée à Haï Bouamama par les services de la wilaya qui a permis l'éradication d'une soixantaine de constructions érigées sur un terrain forestier.

Les localités périphériques, à l'exemple de Sidi El Bachir et Haï Bouamama, connaissent une prolifération inquiétante des habitations anarchiques construites le plus souvent avec de simples matériaux.

Les baraques poussent comme des champignons dans ces localités.