La Sonelgaz n'est pas parvenu à un arrangement à l'amiable
pour récupérer ses créances détenues en grande partie par les administrations
et les institutions publiques à Oran et ce en dépit des mises en demeure
récurrentes adressées récemment à ces institutions, confie une source bien
informée au niveau de cette société qui ajoute que les autorités locales qui
avaient été saisies en juin dernier n'ont presque rien fait pour débloquer la
situation. La Sonelgaz, qui espérait une intervention
prompte du chef de l'exécutif local pour contraindre les administrations et les
institutions publiques à s'acquitter de leurs créances, s'est finalement
soumise au diktat de ses mauvais abonnés. L'option de recourir à la justice
pour récupérer les créances a été finalement abandonnée par cette société. Cet
aveu d'impuissance de la Sonelgaz face au diktat de
ses clients publics n'est pas un fait nouveau, mais le problème aujourd'hui est
que cette société souffre de grandes difficultés financières dans son budget de
fonctionnement. Dans les seules communes de Bir El Djir et Oran, les créances cumulées ont dépassé les 60
milliards de cts. Dans les 24 autres communes de la wilaya, aucun chiffre n'a
été avancé par les services de la Sonelgaz en dépit
de nos nombreuses tentatives menées auprès de la direction commerciale Es Senia. La direction distribution d'Oran avait révélé,
rappelle-t-on en juin dernier, que la progression des créances détenues auprès
des administrations locales est devenue «un lourd fardeau à supporter par son
budget de fonctionnement». Selon cette direction, les réseaux d'électricité et
du gaz naturel nécessitent des travaux périodiques de maintenance et des
investissements colossaux pour le raccordement des nouvelles cités, ce qui
nécessite la mobilisation de toutes les ressources disponibles.