Mascara et sa région sont affectées
par la disparition du doyen des chasseurs et ravitailleur des moudjahidines en
médicaments, El Hadj Bouazza Bouazza.
Pendant la révolution, il était préparateur en pharmacie et employé de la Croix
Rouge pour la distribution, dans les douars, des médicaments dont il détourna
une bonne partie pour l'ALN. Il a été nommé, après l'indépendance, premier
gérant d'une officine publique bien avant l'ouverture massive de ces nouvelles
pharmacies. Le regretté, qui possédait une ferme au pied d'un massif forestier,
s'adonnait à des parties de chasse avec ses amis, parmi eux des étrangers qu'il
recevait dans sa propriété dans les environs de Benian
pour organiser des battues de sangliers. Il passait le plus clair de son temps
à la campagne où il s'occupait de l'apiculture, aimant le contact avec la
nature. Il est mort, entouré de toute sa famille, à l'âge de 94 ans.