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Pour éviter d'éventuelles intoxications alimentaires: Une soixantaine d'agents pour le contrôle des restos de solidarité

par J. Boukraa

  Chaque année des restaurants de la Rahma, gérés par des bénévoles, ouvrent un peu partout pour servir un plat chaud aux personnes nécessiteuses. On les trouvent dans toutes les communes et aux principaux carrefours. La direction de la santé d'Oran a pris toutes les dispositions préventives contre des cas d'intoxications alimentaires dans les restaurations d'Iftar collectif, en ce mois de Ramadhan, a révélé le Dr Boukhari, chef de service de la prévention. Des équipes d'une trentaine d'agents de la direction de la santé et d'une trentaine d'agents de la direction de l'action sociale sont sur le terrain. Ils effectuent le contrôle périodique des denrées alimentaires et des viandes. Ces mesures ciblent aussi la main-d'œuvre à travers le contrôle médical de tous les gens chargés de la préparation des repas afin de protéger la santé publique et éviter les intoxications alimentaires. Cette année pas moins de 70 demandes autorisations d'ouverture de restaurants de solidarité ont été déposées à la DAS par des bienfaiteurs. Après inspection et contrôle une soixantaine d'autorisations ont été délivrées aux sites qui répondent aux normes exigées. Ces endroits seront ouverts au secteur urbain Sidi El-Bachir (ex Plateau), Ibn Sina, Hai Eddaya, Medina Jedida, Essedikia, Gdyel, Arzew, El Kerma, Boutlélis, Ain El-Turck, entre autres. Les personnes sans abri, les gens de passage à Oran et ceux qui sont loin de chez eux et ne peuvent s'accorder un repas décent peuvent se rendre dans l'un de ces restaurants gratuits. Les gérants de ces centres ont le même objectif : garantir un repas chaud aux jeûneurs démunis. Le mois sacré de ramadhan est une période à part, synonyme de miséricorde, de partage et de piété. Durant le mois du jeûne, des personnes dans le besoin, des sans domicile fixe (SDF), ou bien des voyageurs de passage, sont confrontés à un véritable souci, celui de trouver un endroit où se restaurer et rompre une journée de jeûne. Pour rappel le mois de ramadan de l'année passée, deux restaurants de solidarité qui ne répondaient pas aux normes ont été fermés par la DSP.