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Constantine - Deux mois au minimum pour la réparation: L'IRM du CHUC encore en panne

par A. Zerzouri

L'IRM, imagerie par résonance magnétique, du CHUC est encore tombée en panne. Faisant que les malades, y compris les malades hospitalisés, doivent voir ailleurs, chez le privé, pour passer une radio du genre. Et, il faudrait attendre au minimum deux mois pour réparer la défaillance, assure le personnel technique de l'hôpital. Car, explique-t-on, on doit contacter le fournisseur qui à son tour peut avoir recours à l'importation de la pièce défaillante auprès du fabricant, soit un véritable parcours du combattant avant de remettre en marche l'IRM. C'est un coup dur pour les malades démunis qui ne peuvent pas se tourner vers le privé pour des examens IRM, car cela coûte très cher, plus de 2 millions de centimes, se sont lamentés des proches de malades qui ont pris contact avec notre rédaction. « Pourquoi le privé, pourquoi ne pas aller vers d'autres structures de santé, d'autres hôpitaux, pour passer une radio IRM ? », peut-on se demander.

Nos interlocuteurs parmi les proches de malades et des travailleurs du secteur de la santé, interrogés à ce sujet, sont unanimes à dire qu'il n'existe que deux endroits à Constantine, hors secteur privé, où l'on pratique l'IRM, en l'occurrence le CHUC et le centre d'imagerie de la CNAS. Un choix très infime pour échapper à une radio IRM auprès du privé. D'ailleurs, le centre d'imagerie de la CNAS se trouve sous pression du fait de la panne de l'IRM du CHUC, nous indiquent de leur côté des employés de la CNAS qui signalent que les malades ou leurs proches viennent à 4h, voire 3h du matin, pour décrocher un rendez-vous IRM. Et, souvent, la plupart d'entre eux retournent bredouilles, sans avoir pu obtenir un bon numéroté, gage d'un rendez-vous, et qu'on distribue dès la première lueur de la matinée.

Un véritable calvaire pour les malades démunis qui se tournent vers des bienfaiteurs ou des associations de bienfaisance pour se procurer l'argent nécessaire à une radio IRM chez le privé, notamment lorsqu'il s'agit de lésions au cerveau, à la colonne vertébrale ou au niveau des articulations, qu'on ne peut traiter avec efficacité sans l'IRM.