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Des habitants et des commerçants des Castors interpellent le wali: Les marchés informels des véhicules font jaser
par J. B.
Les
marchés informels de véhicules de l'Hippodrome, des Castors et de Bastié
continuent de susciter l'ire des habitants et des commerçants mitoyens aux
espaces squattés par les courtiers. Les habitants du quartier, par le biais de
leur comité, ont lancé un appel en direction du wali pour mettre un terme au
calvaire qu'ils endurent depuis plus d'une décennie. Selon des habitants du
quartier des Castors qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, malgré
l'arrêté d'interdiction et l'ouverture du marché de voitures d'occasion à El Hamri et au sein du parking de la mosquée Ibn Badis, le marché informel du quartier des Castors d'El Makkari est toujours florissant. Ce « souk » qui est à
l'origine de nombreux désagréments pour les riverains, devait être éradiqué.
Toutefois les ruelles de ce quartier sont toujours squattées par les courtiers,
notamment l'après-midi. « Certes, le nombre de véhicules a diminué par rapport
aux années précédentes, mais le problème du squat de l'espace public reste
toujours posé. Nous n'avions d'autre choix que de poser des blocs de pierre
devant nos habitations et nos commerces. Malgré toutes les dispositions, nous
sommes toujours confrontés au problème» assurent nos interlocuteurs.
S'étendant
sur une superficie de 7 hectares et malgré toutes les commodités, le nouveau
marché de voitures n'a pas réussi à endiguer ce phénomène. Pour les courtiers
et les habitués, c'est surtout une question de taxe d'entrée jugée exhaustive.
Après l'ouverture du marché d'El Hamri, les marchés
illicites de vente de voitures au niveau du quartier de l'Hippodrome, à Courbet
et au niveau du 2ème Périphérique sont interdits par arrêté du wali et du
président de l'APC. Un arrêté qui ne semble pas préoccuper outre mesure les
nombreux courtiers qui investissent quotidiennement les artères de St Eugène et
des Castors. « Même après l'ouverture de ce nouveau marché d'El Hamri, le marché informel de voitures des Castors est
toujours à l'origine de nombreux désagréments pour les riverains. Les ruelles
de ce quartier sont toujours squattées par les vendeurs et les courtiers de
voitures d'occasion » assurent les habitants du quartier qui lancent un appel
au wali d'Oran et aux services concernés pour prendre les mesures qui
s'imposent pour interdire toute activité sur ces ruelles. « A mi-chemin entre
Haï Chouhada (ex-Les Castors) et l'Hippodrome,
l'avenue Abou Darham a perdu son caractère
résidentiel pour se transformer aujourd'hui en un véritable point noir. Une
situation qui a poussé encore une fois les habitants et des commerçants des
quartiers les Castors, l'Hippodrome, Bastié et St Eugène à Oran, à interpeller
les autorités locales pour une intervention d'urgence ». Des voitures de toutes
les wilayas de l'ouest du pays se rassemblent tous les jours que Dieu fait
(même les vendredis). Les habitants affirment que « jadis le quartier des
Castors était réputé pour son calme et sa propreté, maintenant et à cause de
ces vendeurs, il est devenu insalubre. Il nous arrive de ne pas trouver où
stationner nos voitures et des fois on ne eut même
pas accéder aux portes de nos maisons », et d'ajouter que les rondes effectuées
par les policiers n'arrivent pas dissuader les courtiers qui reviennent à la
charge, quelques minutes seulement après le départ des policiers.
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