Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Mila: Le bilan de la wilaya et des promesses

par B. Bousselah

Un débat de plus de deux heures avec la presse, que le wali rencontre pour la 1ère fois, autour d'une séance de questions-réponses tenue, mercredi dernier, au cabinet de la wilaya, suivi de la présentation du bilan des projets réalisés pour l'année 2018 qui se distingue par 1.200 milliards de centimes. Une subvention allouée sur Fonds commun des collectivités locales (FCCL) peu avant la clôture de l'année 2018 pour la prise en charge d'un meilleur cadre de vie pour la population. Ces projets qui se répartissent comme suit: 26 opérations pour l'AEP, 69 pour l'assainissement, 73 pour les travaux publics, 53 pour les aménagements urbains, 104 pour la réhabilitation des écoles et cantines, 85 pour l'alimentation en gaz et électricité, 25 pour l'acquisition des équipements et matériels, ont constitué l'ordre du jour. Le chef de l'exécutif a répondu avec assurance à toutes les interrogations soulevées par les correspondants locaux relatives aux actions qui touchent à l'amélioration du cadre de vie de la population. Les dernières manifestations des habitants dans certaines localités de la wilaya non encore raccordées en gaz de ville ne sont pas passées sous silence, le wali a tenu à rassurer que des efforts financiers vont être consentis prochainement pour prendre en charge le transport de l'ensemble des localités ne nécessitant pas la réalisation d'un centre de DP qui relève du ministère de l'Energie. Interpellé sur les décharges sauvages qui ne cessent de polluer les eaux qui se jettent au barrage Béni Haroun, le wali a annoncé que le passage est désormais au volet répressif. A ce titre, il ajoute que des arrêtés destinés aux maires ont été élaborés dans ce sens. Autre problème soulevé, les malades admis au service des urgences dans les hôpitaux de la wilaya sont contraints d'être orientés à l'extérieur pour subir les examens d'imagerie (échographie, scanner) pour absence de radiologues en permanence la nuit et les week-ends. Le wali a rappelé que le problème a été abordé avec la DSP pour la création d'un point de garde wilayal qui conditionne la mobilité des cinq radiologues exerçant au seul hôpital du chef-lieu de la wilaya. Interrogé sur les investisseurs qui n'ont pas entamé leurs projets jusque-là, le chef de l'exécutif a précisé que ce dossier se heurte notamment au niveau de la demande de changement d'activité que nous sommes en train d'étudier pour lui apporter sans tarder la solution qui s'impose.