En entendant crier son frère, sa
sœur dévala les escaliers pour trouver celui-ci gravement blessé à l'arme
blanche. Peu de temps après, la victime succomba à ses blessures, dès son
admission aux urgences médicales. Le jour du procès, de cette affaire qui
remonte à 2017, survenue dans une cité périphérique du chef-lieu, l'accusé
essaya de se disculper, en arguant, tantôt n'avoir jamais eu l'intention de
tuer, en disant avoir blessé la victime d'un coupe-ongles, tantôt d'être
atteint d'une maladie psychiatrique. Tous ces «arguments» et alibis n'ont pas
convaincu le tribunal. Le magistrat présidant la séance lui montra l'arme du
crime, un poignard, comme preuve irréfutable. Aussi bien, l'avocat de la
victime que le représentant du parquet indiquèrent que l'accusé avait
l'intention d'assassiner et ce, avec préméditation, selon ses propres
déclarations faites durant les enquêtes policière et judiciaire. L'accusé avait
eu une violente altercation avec la victime et il lui avait assené un coup
mortel.
Après les délibérations, le
verdict tomba, la peine capitale a été prononcée à l'encontre de l'accusé. La
victime était tout simplement intervenue, venant au secours de sa sœur, à
maintes reprises «importunée» par le mis en cause.