Les habitants de la cité AADL,
située à l'entrée de la nouvelle ville de Ali Mendjeli,
dénoncent l'état de dégradation générale de leur cité et de certains des
bâtiments, notamment le bâtiment D 4, qui, en plus, connaît une panne
d'ascenseur et ce, depuis deux mois maintenant, affirment-ils. Selon nos
interlocuteurs, tous les résidents des étages supérieurs, sachant que les
bâtiments en question comptent de 10 à 12 étages, sont le plus à plaindre de
cette situation et en pâtissent énormément.
En effet, expliquent-ils, les
personnes âgées n'osent pas sortir pour leurs courses quotidiennes et sont
toujours à la recherche du voisin qui veut bien s'en charger pour elles. Mais
durant deux mois, c'est vraiment un calvaire, fait savoir, sur un ton de
colère, un des concernés. Et nos vis-à-vis de poursuivre que leurs problèmes
sont loin de se limiter à cette panne d'ascenseur, qui, malgré les promesses de
le remettre en marche, les jours et les semaines passent sans résultat. Les
concernés évoquent aussi les vitres au niveau des paliers de chaque étage, qui
sont quasiment toutes brisées, en ce début d'hiver froid sinon glacial. Sans
parler, ajoutent-ils, de l'état de saleté et d'accumulation de divers détritus
devant les bâtiments. Situation qui défigure la cité, mais qui semble ne pas
trop gêner les représentants de l'Agence, des espèces de syndics appelés aussi
« gardiens », disent-ils. « A chacune de nos démarches auprès d'eux, qui sont
les seuls présents sur place, ils nous rassurent de se charger des enlèvements
et du nettoyage des lieux et puis rien. Cela reste uniquement au niveau des
paroles et promesses sans plus », se désolent nos interlocuteurs.