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Une conférence a été organisée,
hier, par l'Université des Sciences islamiques, dans le cadre de la célébration
du centenaire de la Première Guerre mondiale. Il s'agissait pour les
organisateurs et les intervenants de revisiter cette époque et mettre en
exergue son importance historique et ses similitudes frappantes avec le
présent. Le Pr Teniou Noureddine a présenté une
communication sur les Algériens et la Première Guerre mondiale, rappelant dans
son intervention le décret de l'incorporation obligatoire (février 1912).
Le communicant expliquera, à travers des documents, que cette implication des Algériens dans la Première Guerre mondiale a été vue sous deux angles différents : l'un montrant la désobéissance et la révolte des incorporés et l'autre dévoilant les bienfaits apportés aux Algériens par cette participation. Car, relèvent les partisans de cette dernière thèse, les Algériens qui ont participé à cette guerre mondiale, et qui sont revenus indemnes, à l'issue de la signature de l'armistice, le 11 novembre 1918 (on notera que 35.000 algériens y ont laissé leur vie), ont acquis une expérience qui leur sera très utile dans leur vie personnelle et celle de l'avenir du peuple algérien. Comme le montera, sur un autre volet, Dr Fatima Ezohra Guechi, qui rappellera que les combattants revenus du front, ont vite constaté qu'ils n'étaient pas traité sur un pied d'égalité avec d'autres catégories de mobilisés, d'où leur adhésion dans les mouvements syndicaux, en sus de l'élargissement de la prise de conscience dans le milieu des Algériens, qui finiront par arriver à la conclusion qu'il fallait engager la lutte contre le colonialisme. Un poème datant d'un siècle, écrit par un Algérien fait prisonnier par les Allemands, qu'il a envoyé à son père, a été révélé à l'assistance, à la fin de cette conférence. |
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