La ligne 17 de transport
public, desservant la rocade et 10 autres quartiers du chef-lieu reste
suspendue jusqu'à nouvel ordre. C'est la décision prise par la direction de
l'entreprise publique de transport urbain de Tébessa. Pour beaucoup d'usagers
la situation est très embarrassante et perdure depuis deux mois. Les actes de
vandalisme ont entraîné l'incendie d'un bus de l'entreprise, un moyen de
transport évalué à quelque 30 millions dinars. Conséquence, le retour à la
normale risque de prendre encore du temps, d'autant que le directeur de
l'entreprise attend que l'affaire soit réglée avec sérieux. C'était dans les
mêmes conditions presque qu'un premier bus avait été incendié au quartier El Djorf il y a 5 ans déjà. Le directeur se dit conscient de
la situation des usagers, quand on connaît les difficultés de transport dans
ces quartiers périphériques, notamment les personnes âgées souvent sans
ressources et les écoliers tenus à rejoindre leurs établissements éducatifs
dans le temps. Les usagers eux aussi, très pénalisés, sont dans l'expectative,
d'autant que les transporteurs privés font dans la surenchère et profitent de
l'aubaine.