Si ce n'est pas les inondations qui font des dégâts dans cette cité, bâtie en contrebas de la colline de Bekira, c'est la soif qui sévit, posant un problème épineux d'alimentation en eau potable, à la cité ?Djebli Ahmed' de Hamma-Bouziane.

Hier, les habitants de cette petite agglomération, en pleine extension, située à la frontière administrative des communes de Constantine et de Hamma-Bouziane, ont crié haut et fort leur désarroi d'être privés de cette ressource vitale alors qu'elle coule abondamment sous leurs balcons.

« Si vous venez chez nous aux heures où l'eau est lâchée dans les robinets, nous ont expliqué des résidents hier, vous trouverez des ruisseaux d'eau potable qui coulent et forment des mares un peu partout. Tandis que les robinets domestiques sont à sec !? Cela provient, disent-ils, des nombreuses conduites qui ont éclaté, en plusieurs endroits, de la cité ». Ceci dit, il faut savoir que « nous sommes alimentés à partir de la cité de Bekira, située en haut de la colline, suivant une fréquence d'une fois, tous les 4 jours ». Nos interlocuteurs nous ont révélé que pas plus tard que la semaine passée, ils sont allés se plaindre, encore, au chef de la daïra et au président de l?APC qui leur ont promis que leurs problèmes seront réglés dans les meilleurs délais.

En effet, M. Filali Abderrezak, président de l'APC de Hamma-Bouziane, a déclaré, hier, que les crédits nécessaires pour lancer les travaux d'aménagement dans la cité Djebli et pour le renouvellement des conduites d'eau potable endommagées, viennent d'être fixés. Les entreprises qui ont été désignées pour mener ces deux opérations seront mises en place, avant la fin de l'année en cours. D'autre part, l'enveloppe financière initiale, retenue pour la première tranche des travaux est de 1,5 milliard de DA. Aussi, a souligné le maire, dans le nouveau Plan communal de développement (PCD), il y aura un autre budget plus conséquent pour régler les problèmes de cette zone de Djebli qui souffre effectivement d'un problème d'eau potable.

« Pour le moment, a ajouté M. Filali, je peux dire, d'ores et déjà, que les fiches techniques pour chaque opération ont été établies, pour le secteur de la cité qui descend jusqu'au pont Bouberbara. « Nous pouvons affirmer qu'au courant de l'année 2019, on pourra régler entre 50 et 60 % des problèmes d'AEP de cette cité », a promis le maire.