Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Zighoud Youcef: L'appel des habitants de la cité Zaabar Abdellah

par A. Mallem

Fortement indisposés par les odeurs dégagées par des égouts qui ont éclaté dans le quartier et dont les eaux putrides envahissent leurs appartements, les magasins ouverts au rez-de-chaussée des bâtiments, etc., et ce à chaque tombée de pluie, des résidents de la cité Zaabar Abdellah dans le centre de la ville de Zighoud Youcef, dénoncent cette situation anormale qui dure encore depuis la tombée des dernières pluies sur la ville, il y a une quinzaine de jours, disent-ils. « Dernièrement, nous ont expliqué nos interlocuteurs, les services techniques de la Seaco sont venus, ont creusé à l'endroit où les égouts ont éclaté, puis ils sont repartis brusquement en laissant la fosse ouverte. Les services de la mairie sont intervenus également avec un rétrochargeur. Mais rien n'y fait, les conduites n'ont pas été réparées. Heureusement que depuis cette intervention inachevée il n'y a pas eu de pluie, sinon, on aurait subi les mêmes avanies qu'avant. Le chantier est là sous nos yeux depuis déjà une semaine et la fosse est ouverte. Se peut-il que la chose soit si difficile à réparer que les uns et les autres ont abandonné les travaux en s'en allant ? » se sont demandés ces citoyens. Selon M. Younès-Chaouch Kamel, le président de l'APC de Zighoud Youcef que nous avons interrogé, hier, le problème a été pris en charge au début par l'APC et aussi par la Seaco qui a entrepris des travaux de curage. « Quant aux services de la mairie, ils ont établi des fiches techniques du projet qu'ils ont remis à la direction de l'hydraulique pour prendre la relève». Interrogé hier lui aussi, M. Mezghiche, directeur adjoint des ressources en eau de la wilaya de Constantine, a expliqué que les agents techniques de sa direction ont inspecté les lieux et ils ont également établi des fiches techniques qui ont été valorisées et adressées à la wilaya pour délivrance du budget de réalisation de nouvelles conduites. « Ce sont des travaux qui s'étendent sur 250 mètres seulement et qui vont coûter un million de dinars. Nous n'attendons que l'aval du wali pour lancer les travaux et nous pensons que cela ne va pas tarder », nous a-t-il affirmé.