La
chambre de l'agriculture de la wilaya d'Oran a organisé un cycle de formation
au profit des jeunes porteurs de projets dans le domaine de l'apiculture. La
formation qui s'est déroulée au niveau du siège de la chambre à Misserghine a été sanctionnée par un certificat d'aptitude
professionnel. Le certificat est exigé dans les dossiers de l'ANSEJ et la CNAC.
La formation a duré 3 mois. Elle a été assurée par un ingénieur agronome
formateur avec qui la chambre a établi une convention pour former ces candidats
dans le domaine apicole. Dans ce cadre, 101 apiculteurs ont été formés aux
méthodes modernes de production de miel. Il s'agit notamment de l'élevage des
reines et l'écimage. A l'occasion de l'achèvement de la formation et la sortie
de la première promotion de candidats formés, un regroupement pour la
célébration de l'événement et la remise des attestations de participation à la
formation, a été organisé en fin de semaine. La cérémonie a vu la participation
des différentes structures d'accompagnement (ANSEJ, CNAC, ANGEM) et en présence
du DSA et du représentant de la Conservation des forêts. La branche de
l'élevage apicole a connu pendant les 10 dernières années une importante
expansion à la wilaya d'Oran à travers le grand intérêt manifesté pour cette
profession, notamment pour les jeunes et les retraités. Dans la ruche, tout est
bon pour la santé : le miel, le pollen, la gelée royale, la cire, la propolis
et même le venin, assurent les adeptes de l'apithérapie.
La wilaya d'Oran compte plus de 500 apiculteurs et 4.821 ruches pleines. Les services
concernés et à leur tête les services agricoles, la Conservation des forêts et
la chambre d'agriculture œuvrent à l'amélioration de la production du miel, par
l'ouverture de nouveaux périmètres et l'encouragement des apiculteurs à se
structurer dans des associations s'intéressant à cette filière et à la création
de coopératives pour leur formation aux nouvelles méthodes d'apiculture. Le
nombre d'apiculteurs à Oran a augmenté pour atteindre 500 éleveurs qui ont
réussi à réaliser une production abondante à savoir plus de 400 quintaux de
miel, sauf que ces éleveurs trouvent une difficulté de commercialisation eu
égard à l'indisponibilité de coopératives spécialisées dans la collecte du miel
et de vente, et se contentent d'écouler leur produit au niveau des marchés
hebdomadaires ou à travers leurs réseaux familiaux. Outre les problèmes
auxquels la filière fait face, il est aussi fait cas du problème d'organisation
des apiculteurs en coopératives pour la vente de leurs produits, des conditions
de leur conservation et de l'absence de laboratoire régional d'analyses pour se
prononcer sur la qualité du miel.