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Tribunal d'Aïn El-Turck: Deux ans de prison ferme pour vol

par Rachid Boutlélis

Au terme des délibérations, le tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck a prononcé, dans l'après-midi d'avant-hier, une peine de deux années de prison ferme, assortie d'une amende d'un montant de 7 millions de centimes pour vol sous la menace d'une arme blanche. L'accusé, M. H., âgé de 23 ans, a réfuté en bloc les griefs reprochés à son encontre, en criant à la barre : « Je suis innocent Monsieur le juge, je n'ai pas volé ! » Z. A., la victime, âgé de 40 ans, un émigré installé en France qui effectuait un séjour d'agrément dans la municipalité d'Aïn El-Turck, a désigné sans hésiter l'accusé comme étant l'auteur de l'agression perpétrée contre lui. «Cela ne fait aucun doute, c'est bien lui», a-t-il déclaré en substance. Selon les résultats du rapport établi par les éléments de la police judiciaire, relevant de la sûreté urbaine de proximité Mohamed Ghriss, la genèse de cette affaire remonte à près d'une semaine auparavant et a eu pour théâtre le boulevard des Dunes, à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon, non loin d'un établissement de nuit où la victime a stationné son véhicule. Il a été aussitôt abordé par trois individus au louche acabit, parmi lesquels figurait le mis en cause dans cette affaire.

Celui-ci a ouvert subitement la portière arrière de la voiture pour s'y engouffrer à l'intérieur sans être invité, pendant que ces complices détournaient l'attention du conducteur. Exploitant l'effet surprise de la victime, l'intrus lui a arraché sa sacoche en lui exhibant sous le nez une arme blanche, avant de prendre la poudre d'escampette.

En plus de différents documents, la serviette contenait également 5 millions de centimes et 60 euros.

La victime a reconnu son agresseur, qui aurait catégoriquement refusé de dénoncer ses acolytes, parmi une série de photos que lui ont présenté les éléments de la PJ lors de sa déposition. Les mêmes déclarations ont été formulées par la victime lors d'une confrontation avec son agresseur, organisée dans les locaux de la police.