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ASB Maghnia: Les dirigeants accusent l'arbitre

par Chergui Abdelghani

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les joueurs de l'ASB Maghnia n'ont pas démérité samedi dernier, même s'ils ont concédé une défaite face au SKAF à Khemis Miliana pour le compte de la première journée du championnat de DNA.

La formation maghnaouie a tenu tête à l'un des prétendants à l'accession et qui a effectué une très bonne préparation ponctuée par un stage bloqué à Aïn Draham (Tunisie).

Beaucoup parmi ceux qui ont suivi les péripéties de cette rencontre pensent que les camarades de Cherifi Miloud auraient pu revenir à la maison avec au moins le point du nul dans les bagages, si ce n'est l'incohérence de l'arbitre Hamadouche qui a sapé, par ses décisions, le moral des joueurs asémistes. Selon les dirigeants de l'ASBM, avec un meilleur arbitrage, leur équipe, qui s'est inclinée dans les toutes dernières minutes de la partie, aurait réussi à décrocher le point du nul. Le président Abdelhamid Hakki n'a pas caché son désarroi concernant le comportement de l'arbitre. « Nous avons joué contre un adversaire qui a utilisé tous les subterfuges pour remporter le gain du match, tout en influençant l'arbitre Hamadouche qui, tout d'abord, a accordé un penalty imaginaire au SKAF et refusa d'arrêter la partie après la blessure de l'un de ses assistants suite au jet d'un projectile à partir des tribunes. Pire encore, le referee n'a pas eu le courage de dégager la main courante où plusieurs personnes non concernées y ont pris place. Je dirai que face au SKAF, nous avons été victimes de décisions arbitrales du referee qui est passé complètement à côté de la plaque. J'irai plus loin en vous disant que ce Hamadouche n'a pas les capacités pour diriger les matches de DNA. Je suis vraiment déçu, car mes joueurs ont tout donné dans ce match. Ils ne méritent vraiment pas cette défaite. Je lance un appel à la commission fédérale d'arbitrage afin de désigner des arbitres à la hauteur qui ne se laissent pas influencer par quiconque », dira notre interlocuteur.