«On
doit changer de comportement, on doit prendre des initiatives, communiquer»,
revendique Sonatrach qui fait part de la mise en
place d'un programme d'accompagnement et de mise à niveau des entreprises
locales, en plus de son plan d'action en communication. Les participants ont
relevé «la forte volonté de Sonatrach de contribuer à
l'impulsion d'une ingénierie nationale» qui lui fait fortement défaut, en
particulier, et à toute l'industrie algérienne, en général. Il est recommandé
aussi le développement de corps de métiers impératifs au développement
économique du pays. Il est retenu «la nécessité aux entreprises locales (avec
l'aide de Sonatrach et des pouvoirs publics) de mener
des actions pour produire des petits équipements. La maîtrise du triptyque
«délais, qualité et coûts» est «une exigence absolue pour assurer la
performance des marchés de Sonatrach». Promesses de
lever les contraintes des entreprises locales, entre autres, le recrutement
d'un personnel qualifié et le respect des délais de paiement par Sonatrach. Le groupe pétrolier promet d'accompagner «des
projets pilotes pour développer la sous-traitance locale sous les auspices d'un
Etat «facilitateur». Elle veut «capitaliser et associer tous les experts autour
de cette tâche». Ould Kaddour
n'évoquera aucune révision d'aucun texte législatif. Il conclut : «Durant ces
deux jours, nous avons reçu 200 questions, 430 réactions aux conférences, c'est
un bon début». Il rassure davantage : «Sans vous, on ne pourra pas avancer, le
plus important, c'est la suite, ça m'inquiète, on ne démarre pas un processus
de changement sans changer notre façon de travailler, de communiquer et de
produire, sans ça, on se retrouvera comme en 94». Toujours avec un large
sourire aux lèvres (même quand il s'énerve), il lance : «On est né pour mourir
mais qu'est-ce qu'on peut laisser entre-temps ?» Il recommande alors : «On doit
laisser une belle économie pour un beau pays, il faut que les gens soient
beaux».