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Constantine - El Khroub: Colère des travailleurs de l'ETERP

par A. E. A.

Les travailleurs de l'Entreprise des travaux d'électrification d'El Khroub (ETERP), Epic municipale, se plaignent de la gestion du directeur faite « d'autoritarisme et d'arbitraire », disent-ils, à telle enseigne que les heures supplémentaires n'existent pas et que toute contestation finit par des suspensions. Les travailleurs en question, qui ont d'abord commencé par la tenue, hier, d'un rassemblement de protestation devant le cabinet du wali, où ils ont été orientés vers l'APC d'El Khroub. Selon un de leurs représentants, contacté au téléphone, une fois retournés sur place, les travailleurs ont changé complètement de fusil d'épaule et ont décidé, alors, de transformer le sit-in de protestation prévu, par le déclenchement d'une grève illimitée, réclamant le départ du directeur de leur entreprise et de son administration.

C'est, toujours selon notre interlocuteur, la condition sine qua non pour la reprise du travail. Et de préciser qu'il s'agit-là d'une décision unanime des 80 employés de l'Entreprise des travaux d'électrification d'El Khroub, qui sont mécontents de la « mauvaise gestion du directeur ». Mais ce n'est pas le seul grief que dénoncent l'ensemble des employés, affirme-t-il. Il indiquera, dans ce sillage, qu'en plus « nous réclamons la création d'un conseil d'administration, pour nous rétablir dans nos droits dans le sens de nous payer les heures supplémentaires, des journées fériées et de repos ainsi que des week-ends, où nous avons travaillé, de nous fournir les tenues de travail réglementaires, le rétablissement des primes qui nous ont été supprimées, l'arrêt des réductions de salaires» et surtout, fait-il savoir, «nous demandons un peu plus de considération, moins de mépris, de «hogra» de la part de la direction. Nous avons vu, à notre retour, le maire d'El Khroub, qui après avoir écouté les différents points de nos revendications, ne nous a rien promis mais simplement répondu que notre dossier est à l'étude». Aussi et dans ces conditions, «les portes de l'entreprise demeureront fermées et nous en grève indéterminée jusqu'à la satisfaction de toutes ces revendications », conclut-il.