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Des
dizaines d'habitants de Souika et de la Casbah se sont
rassemblés hier, d'abord devant le siège de la daïra, ensuite devant le cabinet
du wali pour protester, se qualifiant d' « oubliés » des opérations de
relogement qui ont touché la vieille ville. Selon leur représentant et
président de l'association Ichraq El Moustaqbal, Fouad Boubguira, «
nous sommes 300 familles de la vieille ville de Souika
et de la Casbah, résidant dans des maisons précaires et nous avons été
injustement écartées des différentes opérations de relogement, dont la dernière
a concerné 1.762 familles ».
Et de poursuivre que « le chef de daïra ne nous reçoit pas en général, et lorsqu'il le fait, c'est avec des conditions en excluant certains responsables de notre association. Et la raison a trait au fait que les membres de cette dernière font des PV de réunion entre eux et demandent aussi une copie à chaque fois au chef de la daïra. Ce qui l'agace beaucoup ou le gêne énormément pour des raisons que nous ignorons, alors que nous le faisons par souci de plus de transparence, sans plus. Car et d'après ce qu'il nous a déclaré auparavant, n'ouvrent droit au bénéfice d'un logement neuf que les personnes mariées figurant dans les listes du recensement de 2011. Aussi, nous avons toujours demandé de voir ces listes, qui sont les seules à permettre de voir exactement sur quelle base se font les attributions de relogement ». Et d'ailleurs, poursuit-il, « il vient de refuser de nous recevoir et c'est pourquoi nous avons décidé de nous adresser à son chef, qui est en même temps le premier responsable de la wilaya pour débloquer la situation ». Contacté de nouveau au début de l'après-midi, le président de l'association représentant les 300 familles de la Souika et de la Casbah nous apprendra qu'en compagnie de son secrétaire général, ils ont été reçus par le chef de cabinet du wali et après avoir écouté un exposé de leur problème, il les a orientés vers le bureau de l'agence d'aménagement et d'urbanisme (SAU) pour se faire remettre la fameuse fiche de recensement. Et de se féliciter que, pour une fois, ils enregistrent un point positif dans leur dossier, dit-il, « mais il faut cependant garder la tête froide et voir si demain lorsque nous nous pointerons au bureau de la SAU, nous rencontrerons les mêmes dispositions ». |
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