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Rue Ain Sefra (St-Eugène): Des familles d'un immeuble vétuste menacées par un glissement de terrain

par K. Assia

  Les 7 familles de l'immeuble vétuste, situé au 2 rue Ain Sefra dans le quartier de St Eugéne, ne savent plus quoi faire face à la dégradation de leur cadre de vie. Le dernier glissement de terrain survenu, ces derniers mois, dans cette bâtisse vétuste et classée dans la catégorie rouge a provoqué un véritable désastre environnemental, selon le représentant des familles. Une énorme fosse est apparue suite à ce glissement, à proximité de la cage d'escaliers et toutes les canalisations d'eaux usées s'y déversent. Depuis c'est le débordement de ces eaux nauséabondes, une menace pour la santé des occupants des lieux et pour l'environnement. A l'heure ou l'attention est focalisée sur l'épidémie du choléra et sur les mesures préventives pour lutter contre les maladies à transmission hydrique, les sinistrés de cette rue vivent un calvaire et appréhendent le pire, si aucune mesure n'est prise pour éviter l'irréparable. A l'origine de ce désastre, ce sont les effondrements partiels de plafonds et de murs enregistrés le long de l'année. Pas plus tard que mardi dernier, un écroulement du mur d'un appartement situé au 1er étage de cette bâtisse érigée en R+1, s'est produit provoquant une panique générale parmi les familles, explique-t-on. « Pire encore, dans certaines pièces, l'on signale des crevasses et le risque de chute est omniprésent. Pour notre interlocuteur, on saura que toutes les démarches ont été initiées auprès des instances locales dont le chef de daïra, l'APC d'Oran et les services de la wilaya. Une commission a été' également, dépêchée pour examiner, de visu, les dégâts occasionnés à la suite de cet effondrement, a noté notre interlocuteur précisant que toutes les familles ont été recensées en vue d'un prochain relogement, mais en vain. Il indique, également, que tous les rapports d'intervention de la protection civile confirment la vétusté des lieux. Dans un appel lancé, hier, au wali d'Oran, les sinistrés espèrent que leurs doléances soient prises en considération. Se sentant livrés à eux-mêmes, ils souhaitent obtenir des logements sociaux, au même titre que les bénéficiaires du vieux bâti.