Datant de 1969, un demi-siècle ou presque, l'école Mahmoud Messaâd de Bir El Ater connaît un état de délabrement, que les parents d'élèves dénoncent en soulevant leur problème aux responsables concernés. Dès le premier jour de la rentrée scolaire, les parents refusaient que leurs enfants rejoignent leurs classes tant que les travaux de réhabilitation ne seront pas achevés. Les protestataires tiennent pour responsables les entreprises chargées des opérations d'aménagement dont a bénéficié l'école primaire, la cour de l'école transformée en dépôt de remblais, les sanitaires en cours de réalisation, les murs fissurés, la présence d'un pylône électrique de haute tension à proximité de l'établissement scolaire, véritable danger suspendu au-dessus de la tête du personnel et des élèves de l'école. Cet état des choses perdure depuis longtemps, sans qu'une décision soit prise pour soulager l'école de ses souffrances, des conditions de scolarisation des plus déplorables, et ce, en dépit des requêtes adressées aux autorités, conséquence de certains cas de pathologies qui ont fait leur apparition, au vu des conditions d'hygiène.

Aussi bien le P/APC que le chef de la daïra ont enregistré les doléances des parents et se sont engagés de leur part à poursuivre leurs efforts pour remédier à ce état de fait, tout en reconnaissant les carences.

Des dizaines d'écoles sont recensées à chaque reprise des classes, où de nombreuses insuffisances sont signalées.

Le wali lui-même a indiqué que le déficit existe, pour doter les 414 écoles du cycle primaire de moyens pédagogiques et matériels, de moyens suffisants et le programme des opérations d'aménagements et d'équipements a dû être retardé à cause du gel et puis du relancement tardif des opérations inscrites au profit des écoles, nécessitant une intervention rapide des autorités de la wilaya.