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Cité Boudraa Salah: Les «oubliés» du relogement reviennent à la charge

par A. El Abci

  Une douzaine de familles de la cité Boudraa Salah, maisons précaires situées dans la partie supérieur à la cité Sotraco, «oubliées» du relogement qui a touché le site en question, se sont rassemblées jeudi dernier devant le cabinet du wali, pour protester contre le sort qui leur a été réservé et solliciter l'intervention du chef de l'exécutif pour leur trouver une solution.

Selon le président de l'association «Ennasr», M. Hamza, notre cité composée de maisons traditionnelles et anciennes, a été la première à être concernée par les opérations de relogement et ce, au mois de décembre 2011, où 492 familles ont été transférées à l'unité de voisinage n° 18 à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Malheureusement et pour différentes raisons, une douzaine de familles n'ont pas été touchées par l'opération de transfert en question et sont restées sur le carreau, dit-il. Et d'affirmer que, depuis, «nous n'avons pas cessé de frapper à toutes les portes, APC, daïra et wilaya, mais sans résultat. A chaque fois on nous promet de régulariser notre situation, nous demandant juste de patienter encore un bout de temps».

Et notre interlocuteur de poursuivre que «le mois de juin dernier, j'ai été reçu par le wali, A. Saidoune, qui après avoir écouté mon exposition de notre cas, m'a déclaré il allait se charger personnellement de notre problème». Dans ce cadre, la liste des familles de Boudraa Salah concernées et qui ont introduit des recours a été remise au chef de son cabinet, qui était présent à la réunion, indique notre interlocuteur. Seulement, depuis cette rencontre, c'est le silence radio sur toute la ligne, «cela fait trois fois aujourd'hui que nous retournons bredouille chez nous, sans voir ni le wali ni son chef de cabinet». Et de noter que «sans être découragés pour autant, nous sommes allés voir aussi l'Opgi, où on nous apprend que nos dossiers n'existent pas à leur niveau». «Nous ne comprenons pas ce qui se passe et nous sommes encore venus cette fois-ci, qui sera la quatrième du genre depuis juin dernier pour voir ce qu'il en est de nos dossiers. Est-ce qu'ils sont bloqués. Pourquoi, si c'es le cas ?», s'est-il interrogé. Les «oubliés» de relogement de la cité Boudraa Salah ont finalement été reçus par le chef de cabinet, qui leur a assuré que leur cas sera réglé plus tard et en même temps que tous les autres, qui sont de la même veine.