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Fuyant les groupes terroristes au cours de la
décennie noire, des citoyens sont venus ériger des maisons de fortune à l'orée
des citées urbaines. Ainsi sont nés les douars dépourvus de toutes les commodités
nécessaires pour une vie décente. Absences d'eau, d'électricité, de réseau
d'assainissement, d'école, de salle de soins, etc. Cependant après le retour de
la sécurité, les autorités ont dû agir dans l'urgence. Tout d'abord, la
priorité fut donnée à la réalisation de classes et à l'électricité au niveau des ces douars.
Aujourd'hui les populations, après avoir aménagé leurs maisons dont certaines ont été reconstruites de fond en comble, revendiquent l'eau, l'assainissement, les soins et l'éclairage public. Un cas parmi tant d'autres : celui du douar appelé «Guentra Zerga» (pont bleu) situé à environ 500 m du chef-lieu de commune Herenfa dont les habitants (environ une cinquantaine de familles) ont protesté jeudi pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leurs conditions de vie. Ils réclament l'eau, l'éclairage public, un réseau d'assainissement, une salle de soins, le bitumage d'un tronçon de route relient leur douar à Herenfa sur une distance de 500 mètres et enfin une structure sportive ou culturelle pour les jeunes. Il faut souligner que les besoins sont immenses et les ressources financières limitées affectées à la wilaya ne permettent pas de satisfaire toutes les habitants des dizaines de douars de la wilaya qui vivent dans la même précarité. En réponse aux préoccupations des habitants du douar de «Guentra Zerga», le wali de Chlef, M.Abdallah Benmansour, tout en reconnaissant le bien-fondé de leurs préoccupations souhaite leur «compréhension et leur patience» leur promettant d'œuvrer inlassablement à l'amélioration de leurs conditions de vie dans les limites des ressources financières disponibles. |
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