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Le mouvement se poursuit: Changements «annoncés» à la tête de l'Armée de l'air

par Moncef Wafi

Les changements à la tête de l'Armée se poursuivent, à en croire les dernières révélations de la presse qui annoncent le limogeage du chef d'état-major de l'Armée de l'air, le général-major Mohamed Hammadi, en poste depuis 2005. L'information avait été donnée par ?Ennahar TV' qui indique que le chef de l'Etat a également limogé le chef d'état-major de la Défense aérienne du territoire, le général-major Bekkouche Ali.

On croit savoir que c'est le général Mohamed Bouzouine, commandant de la base aérienne de Ouargla, qui remplacera le chef d'état-major des forces aériennes et on avance le nom de Maâmeri Saïd, qui dirigeait jusque-là le commandement régional de la 5ème région militaire, selon la même source pour remplacer Bekkouche Ali.

Comme de coutume, l'information n'a pas été commentée par le ministère de la Défense. A ce propos, l'édito de la revue ?El-Djeich', dans son édition de septembre, revient sur les déclarations du général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), en marge de l'installation du nouveau commandant de la 1re Région militaire, à Blida. Au cours d'une allocution prononcée à cette occasion, et après avoir tenu une rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région, le chef d'état-major a expliqué que ce changement « vise l'encrage du principe de passation des fonctions et des postes » pour « en faire une coutume militaire et une tradition à pérenniser ». La revue de l'ANP a, ainsi, indiqué que les dernières nominations, au sein de l'Armée, viennent « consacrer le principe de l'alternance aux postes de responsabilité », soulignant que les critères de nominations ont été déterminés selon « la compétence et le mérite ». La même source a réitéré la « détermination inébranlable » de l'ANP être une « force de dissuasion » et « le mur contre lequel se briseront toutes les manœuvres et complots ennemis ».

Si les informations sur les limogeages (officiellement on parle de mises à la retraite) des deux chefs de région avaient déjà circulé et repris par la presse et les réseaux sociaux, il a fallu attendre ces installations officielles pour que l'Armée communique, officiellement, sur ce sujet sans s'appesantir sur les raisons de ces changements.