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El Tarf: Le trafic routier encore perturbé par des contestataires

par A. Ouélaa

  Journée morose et pas du tout flatteuse pour le trafic routier, surtout pour ceux venant de l'autoroute Est-Ouest en passant par Dréan pour se rendre, à partir de Besbes, vers El Tarf, El Kala et les frontières. Et pour cause, la RN 84, qui traverse cette ville sur plus d'un kilomètre, a été bloquée tôt lundi dernier, non loin du commissariat de police, à l'entrée Est de la ville et non loin de la nouvelle polyclinique située à l'entrée ouest de cette grande agglomération qui compte plus de 35.000 habitants. Même chose pour le chemin de wilaya reliant Besbes à Benamar où la route a été bloquée au niveau de la localité de Ghaza, avec des blocs de pierres et autres objets, alors que des pneus placés en contrebas de la chaussée attendaient d'être brûlés. Le trafic routier, d'habitude dense dans cette ville, a été dévié des deux côtés, par Daghoussa puis Benamar, pour ceux qui venaient de Dréan et par la route qui relie Zérizer et Bir H'nech pour ceux en provenance de Ben M'hidi. En ce sens, le malaise était à son comble chez les chauffeurs de taxi, les bus et tous ceux qui devaient se rendre quelque part pour une raison ou une autre que cette contestation a contraints à opérer des détours de plus de dix kilomètres. Dans leurs tentatives de ramener les contestataires à la raison, ni le maire, ni le chef de daïra, encore moins d'autres personnes n'ont pu faire fléchir ce mouvement qui rappelle, à bien des égards, celui survenu il y a plus d'une année, quand cette ville a connu la pire pénurie d'eau de son histoire, soit plus de deux mois. Cette fois-ci, il s'agit, selon les protestataires, de promesses non tenues par les responsables concernés sur le délai d'attribution des nouveaux logements, à chaque fois reporté, à cause justement de travaux non encore réalisés comme le bitumage des accès de ces nouvelles cités, dont le nombre d'unités dépasse les 600, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et socio-locatif. Les contestataires qui demandent à parler directement au wali se sont étonnés de voir les autres attributions de logements dans les autres communes se dérouler normalement sauf dans leur commune.