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Forte baisse du déficit commercial

par R. N.

  Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 3,252 milliards de dollars (MUSD) sur les sept premiers mois de 2018, contre un déficit de 6,992 MUSD durant la même période de 2017, soit une baisse de 53,5%, selon le Centre national des transmissions et du système d'information des douanes (CNTSID). De janvier à juillet 2018, les exportations ont augmenté à 23,656 MUSD contre 20,205 MUSD sur la même période de 2017, soit une hausse de 17,08%. Les importations ont très légèrement baissé à 26,908 MUSD contre 27,197 MUSD à la même période de l'année écoulée (-1,06%). Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 88% contre 74% à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures ont représenté 93,09% du montant global des exportations, s'établissant à 22,021 MUSD contre 19,111 MUSD, soit une hausse de 15,23%. Les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 1,63 MUSD (6,91% des exportations globales), contre 1,09 MUSD, en hausse de 49,45% par rapport à la même période de 2017. Les exportations hors hydrocarbures durant les sept premiers mois de 2018 étaient composées des demi-produits avec 1,276 MUSD contre 781 millions usd (+63,38%), des biens alimentaires avec 224 millions usd contre 220 millions usd (+1,82%), des produits bruts avec 59 millions usd contre 40 millions usd (+47,5%), des biens d'équipements industriels avec 54 millions usd contre 41 millions usd (+31,71%), des biens de consommation non alimentaires avec 22 millions usd contre 12 millions usd (+83,33%) et des biens d'équipements agricoles avec 0,09 million usd contre 0,16 million usd (43,75%).

Baisse des importations des carburants et lubrifiants

Une baisse significative a été relevée pour les carburants et lubrifiants dont la facture a enregistré une baisse de 37,4%, s'établissant à 688 millions usd sur les 7 premiers mois de 2018 contre 1,099 MUSD à la même période de 2017. Des baisses ont également été enregistrées dans les importations des biens d'équipements agricoles (333 millions usd, soit -14,83% par rapport à 2017), et des biens d'équipements industriels (7,57 MUSD contre 8,47 MUSD). Par contre, la facture des produits alimentaires a connu une légère hausse à 5,23 MUSD contre 5,18 MUSD (+0,98%). Pour le groupe des produits bruts, les importations ont grimpé à 1,13 MUSD contre 904 millions usd (+25,33%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, le montant des importations s'est chiffré à 5,54 MUSD contre 4,88 MUSD (+13,40%), alors que la facture des demi-produits a atteint 6,4 MUSD contre 6,26 MUSD (+2,36%). En terme de mode de financement des importations, sur les 26,908 MUSD des biens importés, un montant de 16,22 MUSD a été payé par cash (60,29%). Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 9,69 MUSD (36,03%), tandis que le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiement pour un montant de 986 millions usd, et aux comptes devises propres des importateurs pour trois (3) millions usd.

L'Italie, premier client de l'Algérie

Pour le cinquième mois consécutif, l'Italie se classe premier client de l'Algérie. Ainsi, les cinq premiers clients de l'Algérie ont été l'Italie avec 3,28 MUSD (13,89% des exportations algériennes), suivie de l'Espagne avec 2,88 MUSD (12,16%), de la France avec 2,77 MUSD (11,71%), des Etats-Unis avec 2,16 MUSD (9,14%) et de la Grande-Bretagne avec 1,65 MUSD (6,97%). Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore en tête avec 4,13 MUSD (15,36% des importations algériennes), suivie de la France avec 2,67 MUSD (9,91%), de l'Italie avec 2,2 MUSD (8,18%), de l'Espagne avec 2,13 MUSD (7,92%) et de l'Allemagne avec 1,88 MUSD (7,02%).