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Une dizaine de sources d'eau à l'index

par A. Mallem

Le conseil municipal de la ville de Constantine à annoncé jeudi dernier, que les analyses faites sur de nombreuses sources naturelles et points d'eau situés à l'intérieur du territoire de la commune, ont révélé le caractère impropre à la consommation de 10 d'entre elles, niant qu'elles soient porteuses de la bactérie causant la maladie du choléra. Ainsi et selon l'exécutif de l'hôtel de ville du Vieux Rocher, la dizaine de sources incriminées et interdites donc à la consommation, concernent l'établissement d'enseignement technique Ali Bousehaba, rue Ali Besbess située au quartier de Sidi Mabrouk, la source Aïn El-Berda de la cité Daksi Abdessalem. Mais aussi la source se trouvant à l'intérieur du tissu urbain de la cité Erray Salah, située au plateau du Mansourah sur les hauteurs de la ville, la source de la station des chemins de fer ainsi que des points d'eau de l'école de police de la cité Ali Besbess à Sidi Mabrouk inférieur. Il en est de même du point d'eau du centre d'élevage hippique de Sidi Mabrouk, ainsi que de la source Aïn Erroubah de la cité Saïghi Ahmed et les points d'eau de la faculté de médecine du Chalet des pins sont également impropres à la consommation, toujours selon le communiqué de l'APC de Constantine. Par ailleurs et dans cet ordre de préoccupation, le wali de Constantine a tenu à rassurer les citoyens que le suivi de cette campagne de nettoyage des sources et des puits sera mené jusqu'au bout au niveau de la wilaya. "Nous avons donné, dit-il, des instructions à tous les bureaux d'hygiène des 12 APC pour effectuer des contrôles systématiques, de toutes les sources et des points d'eau publics et d'informer les citoyens des résultats, et ce par tous les moyens disponibles". Et d'indiquer, dans ce sillage, qu'il s'agit d'un travail de tous les jours mené par la SEACO, l'ONA et les services habilités des mairies, en plus de la commission de wilaya des maladies à transmission hydrique. Et cela en attendant le traitement des puits et sources en cause, ou leur fermeture le cas échéant. Rassurant encore, que le citoyen sera tenu au courant de toutes les décisions et évolutions concernant ce dossier. A. E. A.

Bataille rangée à la cité la "BUM"

Selon les informations qui nous ont été communiquées par des résidents et confirmées par les membres de l'association de quartier, la cité la 'BUM' située sur le boulevard de l'ALN entre les quartiers 'Oued El-Had' et 'Ziadia', a connu, avant-hier, vendredi aux environs de 23h, une nuit très agitée à la suite d'une bataille rangée entre un groupe de jeunes et une famille habitant dans un immeuble du quartier. Les jeunes qui s'étaient rassemblés au pied d'un immeuble faisaient, selon des témoins, du tapage à cette heure de la nuit et ils ne cessaient de lancer des grossièretés à vive voix, dérangeant les résidents et indisposant les familles. Aussi, dans le but de faire cesser cela, un père de famille et son fils, jeune adolescent, sont intervenus auprès de ces jeunes pour les inviter à plus de retenue et à cesser de faire du bruit. La conversation a commencé par des échanges de propos aigres-doux, puis elle a dérapé sur des insultes et une bagarre s'est déclenchée entre les deux parties. D'autres habitants sont intervenus. L'échauffourée a duré environ une heure avant que les belligérants ne soient calmés par l'intervention de gens du quartier. Mais entre temps, le bruit fait par la bagarre a mis en émoi les habitants du quartier et beaucoup de gens étaient sortis en pyjama, les uns pour assister, de loin, à la bagarre, les autres pour essayer de protéger de la casse leurs véhicules garés aux pieds des immeubles. Des résidents que nous avons interrogés, hier, nous ont déclaré que les choses sont rentrées dans l'ordre après l'intervention de personnes âgées qui ont calmé les belligérants. " Il n'y a même pas eu l'intervention de la police parce que cela n'était pas nécessaire, nous ont déclaré des résidents ". Néanmoins, d'autres ont déploré qu'il n'y a pas de patrouilles nocturnes de la police pour veiller au calme et à l'ordre durant la nuit, en dissuadant les jeunes noctambules qui passent, régulièrement leurs nuits aux pieds des immeubles, troublant la tranquillité et la quiétude des habitants. Interrogé hier, M. S. Khennouf, président du comité de quartier de la 'BUM', a indiqué, tout d'abord, qu'il n'était pas au courant de l'incident et que ce sont des jeunes du quartier qui lui ont raconté ce qui s'était passé. Ainsi, selon ce qu'il a pu nous dire, l'incident s'est produit dans les immeubles situés près du nouveau stade de la 'BUM', entre les mosquées Abdelaziz et celle des Califes. Ensuite, le président de l'association de quartier a minimisé cet incident en affirmant qu'il n'y a pas eu de blessés, d'un côté comme de l'autre. "Ce n'était pas du tout méchant, a-t-il affirmé, et la bagarre s'est soldée par quelques dégâts minimes sur des véhicules stationnés, provoqués par les jets de pierres échangés entre les deux belligérants", a-t-il conclu, sans accorder plus d'importance à cet incident.