Les
habitants des cités AADL 2.500 et 2.700 logements d'Ain Beida viennent de
monter au créneau pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme des lacunes, en
tenant un sit-in, hier samedi, dans leur cité. Ces derniers mettent au premier
plan la non ouverture de la route qui devrait relier ces deux cités et
faciliter ainsi les déplacements des riverains, le retard dans le raccordement
des deux écoles de façon définitive, aux réseaux électrique et du gaz naturel,
le retard dans la réception de nouveaux établissements scolaires:
deux écoles primaires et deux collèges, qui, en principe, permettraient à leurs
enfants d'éviter de ce déplacer vers d'autres
localités.
Ces
habitants dénoncent, surtout, le manque d'un poste de police pour se sentir en
sécurité et protéger, ainsi, leurs enfants ainsi que le manque de sérieux de la
part des opérateurs en transport urbains qui desservent leurs cités alors que
la rentrée scolaire est dans quelques jours. Les habitants déplorent, aussi,
l'inexistence de commerces dits de base. Ils soulèvent, également, le problème
de l'accès à la cité qui demeure fermé. Un accès, juste entre le cimetière de
Ain El Beida et la caserne militaire, ce qui les oblige à faire un long détour
pour accéder à leur cité, en passant par la cité ?200 logements Es Senia' et ce, en prenant le 4ème boulevard périphérique. Il
faut signaler qu'il s'agit là d'une énième protestation des habitants qui n'ont
cessé d'attirer l'attention des responsables locaux pour la prise en charge de
leurs doléances qui datent depuis leur installation sur site, il y a plus de
deux années.