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20 hadjis algériens décédés

par R.N.

  Vingt cas de décès ont été enregistrés parmi les pèlerins algériens dans les lieux saints, a affirmé mercredi à la Mecque (Arabie Saoudite), le président de la délégation consulaire de la Mission algérienne du Hadj, Mohamed Meziane. M. Meziane a précisé qu'un recul «sensible» dans le nombre de décès a été enregistré durant cette saison du hadj (20 cas de décès) par rapport à l'année 2017 où 27 cas de décès ont été recensés parmi les pèlerins algériens, grâce notamment aux efforts de l'Office nationale du pèlerinage et de la Omra (ONPO) qui a entrepris des actions anticipées, outre le suivi et l'accompagnement des hadjis en termes de soins et d'actions de sensibilisation. Le même responsable a démenti les chiffres communiqués par certains milieux qui ont évoqué deux cas de décès parmi les femmes hadjis, originaires de la wilaya de Bouira, mais il s'est avéré par la suite qu'elles sont toujours en vie. Le responsable a fait savoir qu'un «saut qualitatif» a été enregistré dans différents domaines en dépit de certaines lacunes notamment à Mina dont la capacité d'accueil est limitée ainsi qu'en matière de transport, de restauration et d'encadrement. Ces lacunes ont été comblées par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a-t-il ajouté. «Nous pouvons aujourd'hui parler d'institution du hadj en Algérie grâce à l'intérêt particulier accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a souligné M. Meziane. Le hadj est désormais l'une des priorités du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs qui a fait preuve d'une grande compétence dans la prise en charge du dossier du hadj et la gestion des prestations au sein de la mission algérienne à la Mecque, à Médine et à Djeddah, a indiqué le responsable qui a ajouté que cet intérêt émanait de son sens des responsabilités et de son rôle actif au service de l'Islam de modération et du juste milieu prôné et suivi par l'Algérie.