Des habitants des douars de Benghrib, Dahabia, Labhaha et Bouteb, situés dans la
commune d'El Khroub, qui ont contacté notre
rédaction, lancent un appel aux autorités locales et à leur tête le wali de
Constantine, pour prendre en charge leurs préoccupations liées à la
disponibilité de l'eau potable, le raccordement au réseau d'assainissement et
de gaz naturel.
Ce sont les doléances qu'ils n'ont pas
manqué d'exprimer directement et de vive voix au wali, dernièrement lors d'une
de ses visites à la nouvelle ville de Ali Mendjeli,
disent-ils. Ainsi, les habitants des douars en question, ont eu tout le loisir
de vider leur sac devant le wali, en faisant état que pour s'alimenter en eau
potable, ils sont contraints de transporter ce liquide vital à dos d'âne et sur
une distance de trois km au moins. Pour le problème du gaz naturel, les
services concernés de la société de distribution et l'électricité et du gaz
(SDC), qu'ils ont approchés leur ont conseillé de s'adresser à l'APC pour
d'abord la réalisation du réseau d'assainissement. « Alors nous avons décidé de
contacter un bureau d'études, pour ce faire, que nous avons payé de nos poches,
mais malgré cela les choses continuent à faire du surplace et sans aucun
résultat palpable », se sont-ils lamentés. Et d'insister particulièrement, sur
la nécessité de la mise à disposition de l'eau potable, car c'est là le plus
important et le plus vital pour les habitants des douars. Et de souligner que
le wali, dans sa réponse, avait promis de prendre en compte cet ensemble de
problèmes et en premier lieu l'alimentation en eau potable de toute cette
région, qui comprend les quatre douars, qui sont finalement peu distants les
uns des autres. Le chef de l'exécutif, ajoutent-ils avait insisté, à son tour,
sur la question de l'eau, en disant qu'une étude et une fiche technique sera
élaborée. Pour l'assainissement, il considèrera, toujours selon nos
interlocuteurs, que la région de par son caractère rural n'a pas besoin de
conduites d'évacuation des eaux usées à l'instar des villes. « Le gaz naturel,
qui est appelé aussi gaz de ville concerne comme son nom l'indique surtout les
villes, mais comme il a été déjà introduit dans les campagnes, par volonté
politique, nous allons, avec la SDC, étudier la question et voir ce qu'il y a
lieu de faire », avait-il promis selon les habitants. Mais, ces derniers
s'impatientent de ne rien voir venir.