Les habitants de Hamma Bouziane se plaignent du non-aménagement de l'oued de la région, connu sous le nom de S'khoun, à cause de ses eaux douces, où des enfants des communes limitrophes et même de Constantine y viennent pour se baigner malgré les grands dangers qu'il représente pour eux.

Selon nos interlocuteurs, l'oued en question est surtout fréquenté pendant les trois mois d'été (juin, juillet et août), où une nuée d'enfants de 12 à 13 ans, livrés à eux-mêmes et à tous les risques, disent-ils, viennent patauger. Et ils avouent être rongés d'inquiétude à chaque fois qu'ils voient ce spectacle d'enfants inconscients de ce qui les guette en y venant. Malheureusement, les choses ne se passent pas toujours comme il se doit et on enregistre des blessés, pratiquement chaque été.

Et de rappeler l'accident mortel d'un de ces enfants. Nos interlocuteurs expliquent que le malheureux a perdu la vie sur le coup et ce, en heurtant une grosse pierre juste après avoir effectué son plongeon.

«Nous demandons que des aménagements soient réalisés pour assurer plus de protection à ces enfants qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent profiter des bains de mer, dans les villes côtières, se rabattant sur l'oued S'khoun qui est appelé aussi la «plage de Hamma». Ce qui veut tout dire, commenteront-ils. Car il s'agit en général d'enfants de familles modestes, qui ne peuvent pas se payer les longs voyages dans les villes balnéaires de Skikda, Jijel ou Annaba et qui se contentent des eaux douces de l'oued de Hamma.

Ils sont ainsi originaires des communes de Didouche Mourad, de Zighoud Youcef, de Benhmidène et même de la ville des ponts. A l'effet d'avoir plus d'informations sur ce sujet et surtout si des projets d'aménagement existent, nous avons essayé de prendre contact avec le maire de Hamma Bouziane, mais sans résultat.