La distribution
anarchique du livre scolaire, qui a marqué la rentrée scolaire 2017-2018 et qui
a fait subir de dures épreuves aux parents d'élèves, revient hanter les esprits
à près d'un mois du rendez-vous de la rentrée scolaire 2018-2019. La Fédération
nationale du secteur de l'éducation, Snapap, affiliée
à la CGATA, exprime à travers un communiqué ses craintes face à une répétition
du scénario de l'an passé, relativement à la distribution du manuel scolaire de
plusieurs matières d'enseignement, notamment les livres de la deuxième
génération du cycle moyen. Tout en rappelant que des élèves ont passé toute une
année scolaire sans livres. Aussi, le communiqué en question fait part de son
inquiétude face à l'épuisement des méthodes de leur contenu éducatif et la
non-adoption de la langue anglaise comme première langue étrangère en lieu et
place de la langue française, estimant que cette dernière a perdu de son
importance sur le plan scientifique. Considérant que ces préoccupations
relèvent de l'absence de sérieux et les décisions unilatérales du ministère de
tutelle dans l'application des réformes. Puis, le communiqué passe à l'aspect
socioprofessionnel des travailleurs du secteur, insistant sur la nécessité de
la revalorisation des salaires des fonctionnaires des différents corps du
secteur de l'éducation à l'ombre de la dégradation du pouvoir d'achat des
Algériens, en général, et des travailleurs de l'éducation, en particulier,
notamment les enseignants qui ont été recrutés hors de leurs wilayas de
résidence dans le cadre de la plateforme nationale. La Fédération nationale du
secteur de l'éducation Snapap appelle à la révision
du statut particulier du secteur de l'éducation, ainsi que la révision de
l'organisation des examens pour le recrutement des nouveaux enseignants et les
examens professionnels relatifs aux promotions. Concluant sur le maintien de la
plateforme des revendications déposée par le syndicat en question au niveau du
ministère de tutelle.