Un élu de l'APC de Hamma-Bouziane nous a révélé, jeudi, que des citoyens de la cité Bekira se sont opposés à la réalisation de projets structurants, au profit des jeunes de la cité. «D'un côté, a relevé notre interlocuteur, on entend et on voit régulièrement les citoyens de cette cité se lamenter sur les colonnes de la presse locale et sur les ondes de la radio régionale, en pointant du doigt notre APC, à laquelle ils sont rattachés administrativement, l'accusant de ne rien faire pour résorber le manque de structures de loisirs, des espaces verts, de terrains de jeux pour leurs enfants, notamment l'implantation de terrains de sport du genre ?matéco'.

De l'autre côté, ces mêmes citoyens se sont opposés, avec force, à l'implantation de ces structures dans leurs quartiers, plus spécialement quand il s'agit de terrains ?matéco'». Après un bras de fer qui a duré deux mois, a poursuivi cet élu, et comme le wali insistait pour la réalisation des projets inscrits, l'APC a été contrainte de délocaliser le projet, dans un autre quartier de la commune. Ceci, pour empêcher que le montant d'un milliard débloqué, à cet effet, ne soit bloqué assez longtemps et le projet annulé, par les services de la wilaya.

Interrogé sur ce dossier, M. Filali Abderrezak, président de l'APC de Hamma Bouziane, a confirmé ces informations ajoutant que le projet a traîné durant presque 6 mois. «Trois projets ont été retenus pour cette cité et nous avions prévu de lancer leur concrétisation dès le mois de janvier 2018. Il s'agit d'un jardin public à construire dans la forêt située en bas de la cité qui est traversée par la route nationale n°5 qui va en direction de Skikda et Annaba. Et deux terrains ?matéco'. Le premier se réalise, actuellement, dans cette cité, mais le second a été empêché par des citoyens à cause des emplacements choisis au milieu des bâtiments. Malgré l'intervention de la force publique, les citoyens concernés n'ont pas cédé. Figurez-vous que nous avons passé deux mois à négocier avec les riverains pour qu'ils acceptent l'implantation du projet.

Finalement, devant leur entêtement, nous avons délocalisé le terrain un peu plus loin. Malheureusement, d'autres riverains sont venus, encore, me voir pour me dire qu'ils s'opposent, eux aussi, à l'implantation de ce stade, au nouvel endroit choisi. Finalement, devant une telle situation de blocage, nous avons été contraints de retirer ce projet d'un milliard de centimes de la cité pour l'implanter dans le quartier de la gare, pas loin de Bekira, où il se construit actuellement», a expliqué le maire, en disant qu'il a été obligé d'agir ainsi parce que ce projet risquait fort d'être retiré de la nomenclature des projets inscrits, dans la commune et annulé par les services concernés de la wilaya.