Des citoyens des lotissements ?Sarkina 1 et Sarkina 2' nous ont
contactés pour se plaindre de l'opposition de propriétaires terriens, à la
construction d'écoles primaires sur leurs lotissements qui enregistrent un
déficit en matière de structures de l'Education, obligeant ainsi les services
de la mairie qui en sont les maîtres d'œuvre, à utiliser la force publique pour
lancer les chantiers programmés. D'autres ont signalé que ces propriétaires
s'étaient opposés aussi au passage sur leur lotissement des conduites d'eau
vers le lotissement voisin dans le cadre d'un projet piloté par la SEACO. Ces
propriétaires ont exigé que les constructions figurant dans leur lotissement
soient aussi alimentées. « Dans ce cas, nous ont signalé, nos interlocuteurs,
il a fallu l'intervention de la gendarmerie et de la police pour réaliser le
projet ». Allant aux informations auprès des responsables des secteurs urbains
concernés, ceux El-Gammas et de Ziadia, M. Berirèche, chef du second secteur nommé, nous a confirmé
l'information en ajoutant, toutefois, que tout est rentré dans l'ordre avec la
réalisation du projet de la SEACO. Mais M. Akni
Sofiane, le chef de secteur d'El-Gammas, a expliqué que l'entreprise chargée
d'une école dans le secteur de Sarkina, dépendant de
sa circonscription a été, effectivement, empêchée de lancer les travaux de
construction d'une nouvelle école primaire, dans le secteur par le propriétaire
du lotissement. « L'incident s'est produit, la semaine dernière et il a fallu
utiliser la force publique pour lancer le chantier », nous a-t-il
déclaré hier. L'opposition des propriétaires a provoqué des retards, dans la
réalisation car cette structure était programmée pour ouvrir, à la prochaine
rentrée scolaire de septembre, a indiqué le représentant de la commune. « Mais
maintenant elle a été reprogrammée pour le courant de la saison scolaire
2018/2019. Et encore, ont commenté les citoyens concernés avec ce conflit,
entre le propriétaire d'une part, la mairie et la direction de l'Urbanisme et
de la Construction (DUC), maître d'œuvre du projet, qui va certainement
déboucher dans les arcanes judiciaires, cette école ne va, probablement, pas
ouvrir durant la prochaine saison et elle sera, à coup sûr, retardée pour la saison
2019 /2020 ». Ce retard n'arrange, nullement, les affaires du secteur urbain
d'El-Gammas qui souffre, terriblement, d'un déficit en structures éducatives de
base (écoles), car pour une population en constante augmentation, ce secteur
urbain ne compte pas plus d'une douzaine d'écoles. « C'est fâcheux, ont ajouté
ces citoyens, car nos enfants seront encore contraints de faire de longs
déplacements, d'affronter les intempéries et les dangers de la circulation pour
se rendre à l'école ».