La livraison des 1.002
logements LPA du projet extension sud d'Ali Mendjeli,
dont le chantier est situé à proximité de l'UV 20, suscite beaucoup d'angoisse
chez les souscripteurs tout en posant problème aux autorités car leur livraison
a été fixée officiellement au 31 août 2018 mais les travaux n'avancent pas
d'une façon convenable. M. Mahroug Mohamed-Lamine, le
président de l'association des souscripteurs, qui dit avoir en sa possession le
procès-verbal signé par le promoteur, qui s'engage à livrer les logements à
cette date, a émis des doutes sur le respect de ce délai, estimant que même si
le taux d'avancement du projet est de 90% à l'heure actuelle, il est improbable
que ce programme soit livré avant le mois de novembre prochain. « Car,
actuellement, a-t-il signalé, le chantier est
totalement à l'arrêt, les travaux des VRD ne sont pas encore lancés et le
promoteur a déclaré aux souscripteurs qui l'interrogent que les logements
seront achevés une fois les travaux des VRD terminés. « Mais c'est là le
prétexte qu'il avance maintenant pour tenir le chantier à l'arrêt pour des
raisons connues de lui seul, alors qu'il pourrait avancer encore en attendant
la réalisation des VRD », a estimé notre interlocuteur en nous informant que la
direction du logement vient de lancer les appels d'offres pour la réalisation
des VRD au cours de ce mois de juillet.
Cet arrêt et celui du second
chantier de 400 logements du même type situés à l'extension ouest, sur la route
d'Aïn Smara, chantier qui est confié au même
promoteur, provoque aujourd'hui la colère des souscripteurs qui vivent dans
l'incertitude, d'autant plus qu'ils ne trouvent plus d'interlocuteur car,
disent-ils, le promoteur ne se présente plus au chantier. « Et que dire du
directeur du logement qui se déplace chaque semaine sur le chantier et qui
n'arrive pas, non plus, à le rencontrer », affirment encore les souscripteurs
qui, eux non plus, n'ont pas réussi à le rencontrer. Ces derniers nous ont
signalé que la direction du logement lui aurait envoyé dernièrement deux mises
en demeure pour faire reprendre le travail dans le chantier des 1.002 logements
et lancer celui des 400 logements dont les travaux sont au point zéro. Mais
elles sont demeurées sans effet, disent les plaignants. « A ce train-là, c'est
nous qui allons payer les pots cassés », ont-ils constaté avec dépit. Les
souscripteurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer, racontent qu'ils ont
accompli toutes leurs obligations contractuelles envers ce promoteur, payé
entièrement les logements, mais craignent encore beaucoup de retards dans la
réalisation de leurs logements, dont la livraison était promise initialement au
cours de l'année 2016. Ils comptent s'adresser à la justice pour éviter d'en
arriver là. « Il y a parmi nous une majorité de souscripteurs qui veulent
utiliser cette voie pour préserver leurs droits », nous ont expliqué des souscripteurs
qui ont contacté hier notre journal. Pour le second chantier des 400 logements
de l'extension ouest, le président de l'association des souscripteurs, M. Amer Neggar, n'a pas pu nous donner la moindre information sur
le départ du chantier et les raisons qui font que celui-ci n'a pas encore été
lancé. Le directeur du logement de la wilaya non plus car nous n'avons pas pu
entrer en contact avec lui, ainsi que le promoteur.