«C'est une perte de l'eau pure
qui perdure depuis le mois de janvier 2018 », nous ont déclaré hier les membres
de l'association de quartier de la cité du peuplier à propos de la fuite d'eau
signalée à côté du bâtiment B1 de ce quartier. Le président de l'association,
M. Lamamra Khair-Eddine, nous a prié de croire qu'il
est intervenu au moins une vingtaine de fois auprès des services de la Seaco, en se déplaçant jusqu'à la direction générale de la
société. « Ils sont venus à trois reprises, ont fait des constations, apportant
quelques réaménagements, mais n'ont pas fait l'essentiel : la réparation de
cette fuite qui, par la force des choses, a engendré une grande mare d'eau dans
laquelle se débattent chaque jour les gamins du quartier en cette période de
chaleur. Et qui profite aux gens qui viennent même des autres quartiers, pour
laver sans frais leurs véhicules automobiles », dira-t-il. Mais pour les
riverains, a ajouté notre interlocuteur, cela provoque une gêne considérable
puisqu'ils sont obligés de faire des détours pour ne pas emprunter cet axe que
les eaux ruisselantes provenant de la fuite de la conduite d'eau potable ont
transformé en espace boueux et impraticable. En donnant les noms de quelques
responsables de la Seaco à la direction générale, M. Lamamra a affirmé catégorique qu'ils sont au courant de
cette situation puisque son association leur a fait parvenir des écrits dans ce
sens et que le problème a été porté aussi à la connaissance du délégué du
secteur de la cité des Mûriers dont dépend la gestion de son quartier. « Hélas,
jusqu'à présent, aucune intervention n'a été opérée et l'eau coule toujours de
cette fuite », ajoute notre interlocuteur. Pour le service communication de la Seaco, ce problème est effectivement connu des services
techniques de la société et, selon la procédure en cours à la Seaco, il a été programmé dans un calendrier d'intervention
pour traitement. « La fuite d'eau signalée à la cité des Peupliers est prise en
charge et une équipe technique se déplacera demain lundi 8 juillet sur les
lieux pour effectuer les réparations nécessaires », nous a déclaré hier M. Chalfi, du service communication.