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à l'inondation du sous-sol de leur immeuble par les eaux usées à hauteur de
presque 5 m, le collectif de la résidence colonel Othmane,
située à la rue Ahmed Boudjelal, ex-rue de Nancy,
interpelle les autorités locales pour intervenir et régler leur problème. Selon
le représentant de ce collectif, le sous-sol qui fait office de garage a été
exploité par l'OPGI pendant plus de 25 années mais fermé voilà 2 ans à cause de
la dégradation du réseau d'assainissement de l'immeuble. « L'OPGI a choisi la
solution la plus facile, celle de fermer le garage sans aucun souci des
conséquences qu'une telle décision peut avoir sur la bâtisse », a expliqué
notre interlocuteur. En effet, pendant deux années, les eaux usées ont continué
à se déverser dans le premier niveau du sous-sol avec tous les désagréments que
cela puisse avoir, notamment la prolifération des moustiques et des rongeurs et
les odeurs nauséabondes, en plus du danger d'effondrement qui menace
sérieusement cet immeuble. « Malgré l'action en justice que le collectif a
intentée contre l'OPGI, il a été boudé », nous dira le représentant du
collectif. Les habitants de l'immeuble ont, cependant vécu le calvaire la
veille du 5 juillet lorsque le niveau des eaux usées a monté jusqu'au
transformateur électrique et le pire a été évité de justesse. Devant cette
situation, les services de la Sonelgaz ont été
obligés de couper l'électricité pendant une journée en attendant que le niveau
des eaux usées baisse. Entre temps, a souligné le représentant du collectif,
les habitants ont pris l'initiative de ramener des camions vidangeurs pour
vider le sous-sol. Malgré la mobilisation de 12 camions, le niveau d'eau n'a
pas beaucoup baissé et le risque d'explosion du transformateur électrique est
omniprésent. Devant ce danger, les habitants demandent à l'OPGI, le seul
exploitant du sous-sol, d'intervenir pour faire les travaux de réparation du
réseau d'assainissement de l'immeuble.