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Recherche scientifique: La Fondation algéro-américaine organise sa première université d'été

par Mohamed Mehdi

L'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) accueille depuis hier, et jusqu'au 14 juillet, les travaux de la première université d'été organisée par la Fondation algéro-américaine (AAF - acronyme en anglais) à laquelle participent plus de 300 doctorants et chercheurs de plusieurs établissements du Supérieur du pays, encadrés par des scientifiques, algériens pour la plupart, basés à l'étranger. Cet événement se déplacera pour une seconde partie, du 15 au 19 juillet, à l'université Batna 2.

L'inauguration de cette première rencontre du genre s'est déroulée hier en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, M. John P. Desrocher, du recteur de l'USTHB, Pr. Mohamed Saidi, de la représentante du ministre de l'Enseignement supérieur et Inspectrice Générale de la Pédagogie au MESRS, Pr. Ouiza Chérifi, du DG de la RSDT (MESRS), Pr. Abdelhafid Aourag, et du président de l'AAF, Pr. Taha Merghoub.

Cette manifestation scientifique a pour objet de «promouvoir les prochaines générations de scientifiques algériens». «Nous essayons de faire rapprocher les compétences algériennes installée à l'étranger et celles travaillant en Algérie, notamment les doctorants», indique Taha Merghoub, du Memorial Sloan Kettering Cancer Center (New York ? USA), PhD en Génétique Humaine et ancien diplômé de l'USTHB.

Pour toutes les thématiques choisies, les travaux se dérouleront sous forme de cours magistraux, «en interaction avec les étudiants». «Il y a des équipes à l'USTHB et à l'Université de Batna 2 avec lesquelles on a déjà posé les jalons d'une coopération. Il y a aussi des idées qui se développement avec l'Ecole Polytechnique et le ministère de la Santé», indique notre interlocuteur.

«Nous ne venons pas en donneurs de leçons mais nous cherchons la collaboration avec des doctorants et chercheurs basés en Algérie», insiste Pr. Merghoub.

Sur le choix des sujets de cette première édition de l'université d'été de l'AAF, le président de cette institution affirme qu'il dépend des compétences existantes à l'étranger et leur disponibilité aux dates choisies.

La seconde édition de l'université d'été est déjà en cours de préparation. Ses thèmes n'ont pas encore été choisis. Mais une chose est sûre, «elle se fera dans d'autres universités du pays», affirme le président de l'AAF.

Membre du comité d'organisation pour l'USTHB, le Pr. Smail Haddadi, doyen de la Faculté de Génie Civil de l'USHTB, fait état de la participation de «310 doctorants et chercheurs en provenance de plusieurs universités du pays» et une «trentaine d'experts» pour la plupart des Algériens basés à l'étranger et en Algérie. «Nous avons besoin de ce genre d'évènements pour étoffer notre potentiel scientifique et de recherche avec le contact d'experts basés à l'étranger», indique notre interlocuteur. Pour le Pr. Ouiza Chérifi, représentante du ministre de l'Enseignement supérieur, cette rencontre «est prometteuse» de par ses «thématiques d'actualité». Trois grandes thématiques ont été retenues pour cette première édition : les «Smart Grids» (réseaux électriques intelligents), la «Biologie, la Biotechnologie et les Sciences de la Santé», et «le Génie Civil et l'Architecture». La seconde partie de cette université d'été, qui se déroulera à l'Université de Batna 2 «Mostefa Ben Boulaïd», traitera uniquement de la thématique des «Smart Grids».

A noter que dans le cadre des trois thématiques, plusieurs sujets seront abordés lors des travaux de cette rencontre. L'on citera, à titre d'exemple, «Production d'énergies renouvelables», «Stockage de l'énergie», «Cyber sécurité» et les «Immeubles intelligents» ; le «diagnostic moléculaire du cancer», les «thérapies ciblées et le développement» ; «conception, construction, réhabilitation et résilience de l'environnement bâti».