Selon le recteur de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine (USIC), M. Said Derradji, l'année universitaire qui vient de s'achever a été caractérisée par l'introduction du numérique qui a été généralisé à toutes les activités de l'université. L'orateur qui s'est exprimé à la cérémonie de fin d'année universitaire organisée jeudi matin à la grande salle de conférence de l'USIC, a ajouté à cet acquis le développement des activités de partenariat qui a été conclu avec les universités de deux pays musulmans: la Turquie et la Tunisie. «Avec ces deux pays, la Turquie d'une façon particulière, la coopération de partenariat marche très bien», a-t-il déclaré.

Sur d'autres plans, le recteur a estimé que son université a connu une période de transition sur le plan scientifique et pédagogique. «Mis à part notre activité de partenariat qui s'est traduite par l'organisation commune de séminaires et rencontres scientifiques avec nos partenaires traditionnels des universités d'Indonésie, de Malaisie et de France, nous n'avons introduit aucune nouveauté dans l'enseignement des langues, par exemple. Mais nous sommes en train de nous développer sur le plan structurel avec la réception d'un bloc scientifique de 15 laboratoires de recherche implanté tout juste à côté de la direction de l'université, un bâtiment mitoyen à la station de la télévision », a révélé le recteur de l'université islamique, ajoutant que « pour la prochaine rentrée du mois de septembre 2018, l'USIC compte réceptionner également une annexe de 2.000 places dont la construction vient d'être achevée au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli».

Abordant les résultats réalisés durant cette année universitaire 2017/2018, M. Derradji a annoncé la sortie d'une promotion de 2.241 étudiants diplômés, dont 41 étudiants sont sortis majors de promotion. Une promotion baptisée du nom de Cheikh ?Naim Nouaimi', un leader de l'association des musulmans algériens, décédé en 1973, et qui était inspecteur des affaires religieuses à Constantine fin des années 1960, début des années 1970. La fille du défunt Naim Nouaimi, enseignante à l'université de Boumerdès, était présente à la cérémonie de l'hommage rendu à son père.