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Les policiers révoqués «abusivement» demandent audience à Lahbiri

par A. Zerzouri

  Les policiers «abusivement » révoqués durant les années 90, dont le nombre atteint les 6.000 cas sur le territoire national, ont organisé hier un énième rassemblement devant le siège de l'Inspection régionale de la police de l'Est, à la zone Palma.

Cette fois-ci, l'occasion était propice pour attirer l'attention du nouveau directeur de la Sûreté nationale (DGSN), Mustapha Lahbiri, installé ces derniers jours dans ses nouvelles fonctions en remplacement du général major Abdelghani Hamel. Ces policiers, qui rappellent qu'ils ont été «injustement» radiés, et les décisions de justice rendues en leur faveur confirment ces abus, tient-on à préciser, n'ont tout de même pas manqué de présenter le salut au nouveau DGSN, auquel ils souhaitent pleine réussite dans ses missions.

«Nous sommes rassemblés, ce lundi 2 juillet, pour afficher notre détermination à défendre notre cause jusqu'au bout de l'espoir, et qui sait, peut-être bien que l'installation du nouveau DGSN est notre espoir tant attendu», nous dira M. Maamar Meddour, un représentant des policiers révoqués. Ce dernier nous a remis un exemplaire de la lettre transmise, par le biais de l'Inspection régionale de la police de l'Est, au nouveau DGSN, où toutes les explications sont fournies concernant les radiations abusives, les promesses de règlement de ce dossier qui traîne depuis feu Ali Tounsi, ainsi que leurs souffrances face au mur de l'indifférence dans une période où l'on prône la réconciliation nationale et le pardon entre les Algériens. Au bout de leur correspondance, les policiers révoqués «abusivement» ont demandé une audience avec le DGSN, en présence des cadres qui ont eu à gérer, à un moment ou un autre, ce dossier des policiers radiés.