Depuis de longues années, les habitants de la ville
de Meftah souffrent le calvaire à cause des routes en
piteux état, avec des ornières comme des cratères et des tranchées mal fermées
ainsi que des travaux où la remise en état des lieux est le dernier souci des
entreprises. Les différents programmes consentis par l'Etat n'ont pas, encore,
vu le jour et les services de l'APC sont absents, ce qui a amené les habitants
à demander, à chaque occasion qui se présente à eux, la réfection de ces routes
qui n'ont plus de routes que le nom. En plus du centre-ville, la route qui mène
du marché jusqu'à l'hôpital, sur une distance d'environ 5 km, toute en pente et
en virages dangereux, n'a pas été goudronnée depuis des décennies et est, donc,
devenue difficilement praticable, d'autant plus que des dizaines de bus bondés
de passagers empruntent, à longueur de journée, avec tous les risques que cela
implique. Mais peut-être que cette situation pourrait connaître un début de
solution après que la daïra de Meftah ait annoncé le
lancement de plusieurs projets, dont certains étaient gelés, comme celui de la
route Meftah-Hôpital ou celles qui mènent à Souaâdia ou Zougari, dans les
prochaines semaines. Mais il demeure, toujours, que le suivi de l'exécution des
différents programmes lancés devrait être menée, très sérieusement, surtout en
ce qui concerne la remise en état des lieux, clause qui se retrouve dans tous
les cahiers de charges et pour laquelle l'entreprise est payée.
Les services techniques de l'APC devraient, aussi,
être mis à contribution pour obliger les particuliers à ne pas détériorer la
chaussée par leurs travaux de raccordements et, s'il faut absolument que
ceux-ci soient exécutés, la chaussée soit, alors, remise en état dès la fin des
travaux.