|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Saison estivale: Des instructions privent les citoyens de droits basiques
par G. O.
La
capitale suffoque sous les effets de la canicule qui sévit depuis quelques
jours. Si les policiers arrivent tant bien que mal à gérer les gros bouchons
qui plombent les rues d'Alger, les agents de la Gendarmerie nationale peinent
grandement à dégager les régions du littoral et des plages. Vendredi, les
gendarmes en faction à Sidi Fredj ont totalement failli à leur mission de bien
réglementer la circulation des innombrables véhicules qui ont envahi les côtes.
Tout Sidi Fredj a été transformé en un immense escargot sous les instructions
des brigades de la Gendarmerie nationale qui ont plutôt bouché toutes les
issues. Des gendarmes, avec l'arrogance en plus, renvoyaient les conducteurs de
véhicules vers des sorties «sans issues». La trémie de Moretti a frôlé
l'émeute. Des klaxons fusaient de partout parce que estivants
et locataires y ont été bloqués durant de longues heures.
La
même débandade a été observée la semaine dernière tout au long du trajet
reliant la sortie est de Staoueli en passant par le
Club des Pins et l'hôtel Sheraton pour atteindre le côté ouest de la localité.
Sans prévenir ni mettre des panneaux d'interdiction d'entrée avant que les
automobilistes ne s'aventurent dans ce passage, des agents de l'EGT ont bloqué
tout le monde sous un soleil tapant. «Nous avons reçu des instructions, nous
les appliquons !», vociférait un des agents. Des instructions qui empiètent sur
le droit le plus basique des citoyens à emprunter des espaces publics éloignés
pourtant des résidences de la nomenklatura !
| |
|