La police judicaire algérienne a depuis l'introduction du système automatique d'identification des empreintes digitales (AFIS) en 2013 réussi à résoudre 8.121 affaires criminelles. Les services de la communication de la DGSN ont précisé dans un communiqué rendu public, hier, que les experts du service central d'identification d'empreintes digitales implantés à travers toutes ses stations ont traité 8.121 affaires liées à l'atteinte aux personnes et aux biens.

Ils ont ont réussi, ajoute la même source, à identifier les mis en cause grâce au système AFIS. Les responsables de la communication affirment que sur les 8.121 affaires résolues, 2.417 sont liées au faux et usage de faux, 2.098 affaires d'atteintes à l'économie, 1.785 affaires de vol, 1.242 affaires de trafic et commercialisation de stupéfiants, 475 affaires liées aux agressions et 104 affaires d'homicides.

Concernant les résultats positifs enregistrés dans ce domaine, grâce au recours à cette technique, il est signalé que «la police algérienne ne ménage aucun effort dans la lutte contre la criminalité, mettant en avant le rôle préventif dans les différentes actions sur le terrain», lit-on dans le communiqué. La police algérienne a en outre salué le rôle que joue le citoyen en sa qualité de maillon essentiel dans l'équation sécuritaire à travers la culture du signalement. En précisant que les salles des opérations de ses services de wilayas demeurent mobilisées, jour et nuit, pour prendre en charge les préoccupations des citoyens à travers les numéros verts17 et 15-48.