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Constantine - Aïd El-Fitr: Plus de 2.000 commerçants pour assurer la permanence

par A. El Abci

Pas moins de 2.009 commerces de fruits et légumes, d'alimentation générale, de boulangeries et différents prestataires de service ont été réquisitionnés pour assurer la permanence lors des trois jours de l'Aïd El-Fitr.

Selon le chef de service qualité et répression de la fraude et chargé de communication à la direction du Commerce de la wilaya de Constantine, M. Ghoumida, 1.182 commerces d'alimentation de détail et de fruits et légumes, 185 boulangeries, 632 prestataires de service (restaurants, stations d'essence, etc.), en plus des quatre laiteries et des six minoteries existantes au niveau de la wilaya sont réquisitionnés. Cette liste des commerçants est actuellement affichée sur le site Internet de la direction du Commerce, au niveau des daïras, des APC. Les services de sécurité (gendarmerie et police) ont été destinataires de cette liste, pour intervention à leur tour si nécessaire, tandis que la direction du Commerce a désigné pour ce qui la concerne 92 agents, pour effectuer des contrôles et vérifier sur le terrain le respect de la permanence le 1er, 2e et 3e jour de l'Aïd. Et de faire savoir que la direction du Commerce a mobilisé tout son personnel depuis plus d'un mois maintenant et la ville a été divisée en plusieurs arrondissements pour les besoins de la distribution des réquisitions aux concernés.

Et d'expliquer que le phénomène de fermeture des commerces les jours de fête, avec toutes les difficultés d'approvisionnement causées aux citoyens, a fait que les pouvoirs publics ont été obligés de classer ce comportement parmi les infractions, punies par la législation en vigueur. Seule solution pour assurer le minimum nécessaire en matière d'ouverture des commerces de proximité, à l'effet de répondre aux besoins des populations. La législation en vigueur stipule des sanctions à l'encontre de tous les commerçants, qui feront défaut à l'obligation de permanence, d'une amende de 30.000 à 200.000 dinars, en sus de la fermeture administrative et des poursuites judiciaires, en cas de non-payement, affirme-t-il.