Le nombre d'opérations de circoncision programmées peut aller jusqu'à 600, selon le secrétaire général de la direction de la Santé, M. Rouabhi. Pour gérer ce flux d'enfants avec le pic du 27 et 28 du mois de Ramadan, période préférée par les parents pour la circoncision des enfants, la direction de la Santé a mis au point un programme pour leur répartition sur l'ensemble des structures de santé, d'une part, et l'étalement des opérations dans le temps, dira-t-il. Ainsi, 3 centres spécialisés ont été désignés pour les circoncisions, à savoir : le CHU Benbadis, l'EHS ?mère-enfant' de Sidi Mabrouk, l'EHS de Daksi, et 4 établissements hospitaliers (EH) ceux de Didouche Mourad, d'El Bir, de Ali Mendjeli et de Zighoud Youcef. Des établissements privés et disposant des équipements nécessaires, sont également mobilisés, en fonction de leur possibilité, ajoute le même responsable.

Les parents ont été invités à s'orienter vers ces structures à partir de la 2ème quinzaine du mois de Ramadan ; les opérations de circoncision continueront à être prises en charge, même après l'Aid El Fitr, est-il encore indiqué.

Toujours selon notre interlocuteur, les instructions du ministère de tutelle font obligation aux parents des enfants concernés, de leur faire des analyses biologiques nécessaires avant l'opération. Et de rappeler l'autre instruction interdisant les circoncisions pratiquées en dehors des structures hospitalières, qui ont eu, auparavant, des conséquences graves sur les enfants.

Aussi, toute circoncision doit être faite dans un établissement de santé public ou privé, où doivent être réunies toutes les conditions de sécurité de cet acte éminemment chirurgical, qui doit être pratiqué par un chirurgien. Et celui-ci ne doit, en aucun cas, utiliser ni le bistouri électrique ni le thermocautère, qui sont totalement proscrits, conclura-t-il.