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Es- Sénia: Près de 40 millions de DA pour la réhabilitation du chemin de wilaya 33

par D. B.

L'appel lancé par les nombreux opérateurs économiques de la zone industrielle d'Es-Sénia semble avoir eu un écho favorable auprès des autorités de la wilaya. Depuis l'année dernière, d'importantes opérations de réhabilitation ont été lancées au niveau de la majeure partie des zones industrielles ou d'activité de la wilaya d'Oran. Depuis son installation, le wali d'Oran, Mouloud Chérifi, insiste sur l'aménagement urbain, la préservation de l'environnement et tout ce qui va avec. La réhabilitation des zones industrielles figure aussi sur la feuille de route du chef de l'exécutif qui, lors d'une visite effectuée dernièrement au niveau des zones industrielles d'Es-Sénia et de Hassi Ameur, a instruit les services concernés pour établir un état des lieux de ces zones et un diagnostic de la situation et l'élaboration d'une feuille de route pour apporter les solutions à tous les problèmes. Le wali avait indiqué que le règlement des problèmes des zones industrielles et d'activité passe d'abord par la prise en charge des missions basiques, comme la réparation de la voirie, celle de l'éclairage public et le renforcement de la sécurité. Dans ce cadre, la direction des Travaux publics a débloqué une enveloppe de près de 40 millions de dinars pour la réhabilitation du chemin de wilaya n°33 reliant la zone industrielle d'Es-Sénia et la zone d'activité d'El-Kerma. Une entreprise a été désignée pour concrétiser ce projet pour une durée des travaux de 4 mois. La majorité des zones souffrent d'énormes problèmes de réhabilitation, comme la détérioration des réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux pluviales, de l'éclairage public et du réseau routier, l'absence de stations d'épuration au niveau des entreprises polluantes. Au niveau de la zone d'activité d'Es-Sénia, qui regroupe près de 180 unités et qui s'étale sur une superficie de 292 hectares, dès la première goutte de pluie qui tombe en hiver, les routes deviennent impraticables. Le problème ne se limite pas à cette déconvenue, mais passe au-delà des limites du supportable, étant donné que le niveau de l'eau monte de manière à susciter l'inquiétude. Ce site avait bénéficié de trois phases d'extension et la mise en place d'un réseau d'assainissement, qui n'est pas encore opérationnel en raison des déchets que déversent les entreprises polluantes. Cette zone manque également de station d'épuration et son réseau d'éclairage public ne fonctionne qu'à 30% environ, car sur les 10.494 mètres linéaires, 7.465 mètres linéaires sont dégradés. Pour la zone de Hassi Ameur, le réseau d'assainissement de 10.010 mètres linéaires existe mais n'est pas fonctionnel, car se trouvant dans un état de dégradation à 100% et que la station de relevage des eaux usées est également à l'arrêt.

Quant à l'éclairage public, sur les 122.000 mètres linéaires de ce réseau, seuls 31.900 mètres linéaires sont fonctionnels. En outre, il y a un manque flagrant de postes transformateurs et de candélabres. Cette zone va bénéficier de différentes opérations de réhabilitation, qui accusent un énorme retard, et qui portent notamment sur la réfection des réseaux d'assainissement, l'installation de l'éclairage public et le bitumage des artères, pour un budget qui avoisine les 540 millions de dinars.