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Aïn Temouchent: L'exécutif se penche sur la campagne céréalière et l'environnement 

par Saïd Mouas

Grâce à une pluviométrie exceptionnelle et une préparation studieuse de la campagne moissons-battages, la prochaine récolte céréalière s'annonce sous de bons auspices.

Prometteuse, selon le rapport présenté par le directeur des services agricoles de la wilaya, même si les chiffres avancés paraissent au goût de certains avertis par trop optimistes. Toutefois, quel que soit le volume des céréales attendus on ne peut logiquement que se réjouir de telles conditions, qualifiées d'idoines, parce que propices à une récolte que d'aucuns estiment déjà abondante. Concrètement, la DSA table sur une production de 2,5 millions de quintaux répartie sur une superficie de 116.600 hectares, soit une moyenne de 22 q de blé à l'hectare. Un potentiel qui dépasse à l'évidence les capacités de stockage disponibles à l'échelle de la wilaya. Une contrainte que les autorités de la wilaya ont bien considérée en prévoyant des aires de stockage capables d'abriter l'excédent, même en dehors de la wilaya.

Le wali, Mme Ouinez Labiba, a invité les secteurs concernés par l'opération à mobiliser l'ensemble de leurs moyens afin d'assurer la réussite du plan de campagne mis en place.

Par ailleurs, la cheffe de l'exécutif est revenue sur sa visite du 05 juin dernier, Journée mondiale de l'environnement, à la maison de l'environnement de la wilaya où elle a annoncé l'ouverture du concours national «Ville Verte» et le recueil des candidatures, conformément aux directives du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Le wali a rappelé le slogan marquant cette célébration - «Ensemble, luttons contre la pollution plastique» avant de déclarer en substance que «la protection de l'environnement constitue une dimension stratégique de la politique visant à promouvoir le développement durable qui doit se traduire par des actions civiques, d'où l'importance de la sensibilisation au sein de toutes les couches de la société. Il appartient aux communes et aux associations citoyennes de s'investir pour relayer les efforts consentis dans ce domaine par l'Etat et faire de la défense de l'environnement et la protection du cadre de vie du citoyen une exigence vitale ainsi que l'a souligné le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika». Mme Ouinez devait dans ce contexte réitérer une de ses préoccupations majeures à savoir l'hygiène publique, un volet qui incombe avant tout aux élus : «Il va falloir redoubler d'énergie pour assainir et embellir les quartiers. Redonner aux espaces verts leur couleur, bitumer les voies, peindre, nettoyer, planter des arbres?En somme créer des lieux de vie où les gens peuvent se rencontrer et s'adonner aux loisirs?», dira le wali à l'endroit des représentants des APC qui, pour la plupart, éprouvent des difficultés à trouver leurs marques après près de neuf mois de mandature. Confrontée à une problématique récurrente dont elle fait son cheval de bataille, la première responsable de la wilaya veut apparemment concilier la question de la préservation de l'environnement avec les impératifs de développement parce que construire et aménager sans prendre soin du milieu dans lequel on vit, c'est s'exposer aux pires dérives, entre autres les maladies et la délinquance.