Pour l'instant l'équipe de l'US
Tébessa est en hibernation, nous a indiqué le président du club Lamri Khoulif. Les responsables
du club ne songent pas encore à la préparation de la prochaine saison
footballistique, ni à tenir l'assemblée générale ordinaire pour faire le bilan
de la saison dernière, ni recruter de nouveaux joueurs. «Nous avons laissé ces
questions pour l'après ramadhan», a déclaré le président, en ajoutant qu'il y a
du temps. «Nous aurons devant nous les mois de juillet et août pour y
réfléchir. Je pense même que nous aurons tout conclu durant le prochain mois». Khoulif ne se préoccupe pas du mercato
car, pour lui, tout est tributaire des moyens financiers que les autorités
mettront à la disposition du club pour lui permettre de mettre en œuvre son
programme qui sera axé sur l'accession. Sur ce point précis, notre
interlocuteur dit attendre, pour ce mois de juin, le versement de la subvention
de l'exercice 2016/2017 qui, selon ses informations, va rentrer incessamment
dans les caisses du club. «J'ai beaucoup de dettes à régler dont le montant est
de 2,5 milliards de centimes, toutes portant sur les frais de transport, de
restauration et des prêts que nous avons contractés auprès des commerçants et
des sympathisants du club. Et ce n'est qu'après cela que les bilans seront
arrêtés et l'assemblée générale programmée», a-t-il
estimé. Lamri Khoulif a
déclaré encore que si les autorités mettent le paquet et s'engagent à soutenir
le club en toutes circonstances, l'équipe jouera d'emblée l'accession. «Sinon,
nous laisserons tomber et quitterons le club. Nous avons été corrects et nous
avons respecté les contrats passés avec les joueurs que nous avons payés
jusqu'au dernier centime», a-t-il poursuivi. Il pense
que ces derniers, surtout les enfants du cru, vont rester fidèles aux couleurs,
comme ils l'ont toujours fait.
De ce côté-là, il dit ne rien
craindre. «Notre seule crainte vient des supporters qui sont devenus maintenant
plus exigeants, car ils veulent que leur équipe quitte au plus tôt cette
division amateurs. Et ils ont raison. Mais que pouvions-nous faire si nous
n'avons pas les moyens de réaliser leur vœu ?», a conclu notre interlocuteur.