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HB El-Bordj: Un bilan catastrophique

par Abid Djebbar

Il y a 23 ans que le Hillel El-Bordj évolue dans des paliers soi-disant honorables tels que la régionale de l'ancienne formule, la division nationale amateur et inter-régions, toujours avec de la volonté mais avec peu de moyens financiers. L'exercice 2017-2018 a failli être fatal au club car, dès l'intersaison, tous les dirigeants, anciens et nouveaux, lui ont tourné le dos, refusant de prendre en charge le club en raison des lourdes dettes envers les ligues et les joueurs. Il a fallu l'intervention de certains amoureux du club qui ont fait des pieds et des mains pour faire démarrer l'équipe au dernier moment, à l'image du président Laâredj qui n'a pu effectuer le recrutement souhaité, n'engageant que des éléments ne répondant pas aux critères voulus. En outre, le manque de préparation a pesé sur la balance, ce qui explique les mauvais résultats, que ce soit à domicile ou hors de ses bases. Les dettes vis-à-vis des instances du football ont également pénalisé le club par la défalcation de trois points alors que le championnat en était à la cinquième journée. Tous ces paramètres expliquent mieux l'absence de bons résultats, sans oublier les problèmes qui ont surgi de temps à autre et qui ont précipité le départ du premier président suivi par ceux des entraîneurs, à savoir Farhaoui Sid Ahmed et Boutaleb Hamza. Ce n'est qu'après la septième journée que fut installé le nouveau président Dinar Houari et son nouvel entraîneur Hamida Abdelkader. Il faut dire que ces derniers ont tout fait pour sortir le club du marasme, mais c'était trop tard. En conséquence, le club des «Ouled Sidi Abderahim» a terminé à la quinzième place avec 32 points au compteur devant l'USM Cheraga, une place synonyme de relégation en Régionale Une. Il faut dire que pour les autorités locales, les anciens dirigeants, joueurs et les supporters, le regret est inutile.