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Les investisseurs d'Aïn El-Turck en conclave: Le problème des entraves bureaucratiques et l'hygiène soulevé

par Rachid Boutlelis

  Une rencontre a regroupé des investisseurs de la contrée d'Aïn El-Turck, pour débattre des différents points liés au tourisme et des problèmes rencontrés, notamment en ce qui concerne les entraves bureaucratiques. Ce dernier point a en fait constitué le principal thème autour duquel ont gravité les débats. Les participants à ce conclave ont indiqué que «toutes les opérations entreprises ont été au préalable soumises à l'aval de la direction du Tourisme et du wali. Nous souhaitons bénéficier un tant soit peu de lest pour investir encore beaucoup plus dans le secteur du tourisme dans cette contrée qui renferme d'énormes potentialités», ont fait remarquer des investisseurs au Quotidien d'Oran avant de renchérir «nous ne sommes pas en majorité tributaires des crédits bancaires. La plupart d'entre nous a investi ses propres économies pour la réalisation de projets, qui agrémenteront certainement d'une note d'embellissement cette région côtière qui, de surcroît, a été désignée comme une zone tampon pour les Jeux méditerranéens qu'organisera la capitale de l'Ouest en 2021». L'un des intervenants a tenu à faire remarquer les déboires dont il est durement confronté pour la réalisation d'un village touristique dans la localité de La Madrague, «conformément à la règlementation en vigueur, j'ai déposé un dossier auprès du service de l'investissement de la wilaya d'Oran le 01 septembre 2015 sous le N°324. Un avis favorable m'a été accordé en 2016 par la direction du Tourisme et celle des Domaines. Fort malheureusement, l'assiette en question, qui devrait abriter mon projet, a été affectée à une tierce personne alors que j'ai reçu l'approbation également du wali». Un autre investisseur a soulevé le problème lié à l'insalubrité des alentours immédiats de son établissement, notamment la plage. «J'ai vainement, à maintes reprises, saisi les services concernés pour me prêter main forte pour mettre à la disposition de l'opération de nettoyage de la plage des camions de ramassage. J'ai dû débourser pour financer l'opération alors que c'est un lieu public».

D'autres sujets ayant trait à la relance du tourisme ont été abordés lors de cette rencontre. «Nous sommes prêts à relever le défi pour redorer le blason de cette contrée mais nous souhaitons pour cela l'aide des responsables concernés à travers l'éradication des entraves bureaucratiques», a résumé l'un de nos interlocuteurs, vice-président de l'Association des investisseurs de la corniche oranaise, ACICO, M. Habib, à la clôture de cette rencontre périodique, qui constitue en fait un bilan à la veille de l'ouverture officielle de la saison estivale.